Cet album constitue une première anthologie des planches de Coquia èyèt Mésse Coq parues dans le périodique Èl Bourdon, et comprend également quelques planches inédites. Dans cette bande dessinée, les deux personnages s’expriment dans des langues différentes : Coquia use du wallon de Châtelet, tandis que Mésse Coq parle un français volontairement guindé et alambiqué. Chaque planche de quatre cases met en scène une situation qui est conçue comme l’illustration d’un proverbe.
Ce proverbe est toujours prononcé de concert dans les deux langues, dans la case finale : pou agonér ène saqui, li diâle muche toudis sès cwanes (pour tromper quelqu’un, le diable cache toujours ses cornes), li pèlète ni fét né l’ canada (l’épluchure ne fait pas la pomme de terre), d’ô lon, lès vatches ont toudis dès pus gros pés (de loin, les vaches ont toujours de plus gros pis)… En en-tête de chaque page, une citation annonce également la morale mise en scène ; ces citations font la part belle à la littérature classique, y compris latine.
Coquia èyèt Mésse Coq est une des rares bandes dessinées qui constituent une création en langue régionale, et non une adaptation ou une traduction. La spécificité du langage wallon — son aspect concret, en particulier — influence donc directement le style de cette œuvre, dont l’humour repose notamment sur des effets de contraste.
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