Contes farouches


RÉSUMÉ

Personne n’a parlé de la misère comme Neel Doff : ce livre la fera découvrir dans les différents registres qu’elle utilisa à travers toute son œuvre pour exorciser son insoutenable enfance : on y trouvera des échos et des prolongements à ses récits autobiographiques dans Le Grelotteux, J’entre en condition, Un lapin ; on aura de très beaux exemples de son talent de romancière avec Stientje et Abnégation, longues nouvelles où le tragique de l’intrigue a pour décor un quotidien rude et âpre restitué avec une minutie d’ethnographe ; Le lupanar révélera une fulgurante conteuse ; Un soir Mina m’emmena, l’observatrice amusée des « mauvais lieux » ; Maria, présentera au lecteur la « bonne dame » que fut Neel Doff dans la partie heureuse de sa vie. Enfin, Lyse d’Adelmond, conte énigmatique très différent des autres, dévoilera en filigrane ce qui, malgré l’acquisition d’une certaine aisance, la hantera tout au long de son existence : la misère, mais aussi la puissance de l’argent, la domination masculine, la force des sentiments. Ce livre fut le second qu’elle publia : on remarquera combien son style est étonnamment libre et direct et combien il continue à nous toucher profondément, plus d’un siècle après la parution de l’ouvrage.



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