Comme un grain de sable

RÉSUMÉ

Depuis sa mise à la retraite, l’auteur a beaucoup voyagé dans le passé à la recherche de « ses vieux ». Mais combien de fois, confronté à des archives à l’écriture illisible, au langage sybillin et au message froid, ne s’est-il pas exclamé : « Ah! s’ils avaient pu confier à l’écriture le récit de leur vie!… » Un beau jour, ceux-ci, tous unis sans doute au-delà du temps et de l’espace, lui renvoyèrent comme en écho son interrogation : « Et toi qui en as le loisir et les moyens, les as-tu…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
René GEORGES

Auteur de Comme un grain de sable

René Georges est né à Honville (Fauvillers) en novembre 1938.Licencié-agrégé en philosophie et lettres, il a enseigné les langues classiques, le français et l'histoire jusqu'en 1996 au Séminaire de Bastogne, la maison de ses Humanités. Il s'est également frotté à la politique. Conseiller provincial du Luxembourg jusqu'en 1978, il a été bourgmestre de Fauvillers pendant douze années.D'un trait de plume et sans regret, il a clos sa carrière d'homme politique et d'enseignant. Préférant désormais la quiétude aux remous des campagnes et les bibliothèques aux auditoires scolaires, il a décidé un beau jour d'aller à la rencontre de "ses vieux".Ceux-ci lui ont inspiré un premier livre, Saga d'Ardenne (2000), dans lequel il nous propose une généalogie haute en couleur, qui trouve ses racines loin dans le temps.Le succès de cette publication l'a incité à composer un deuxième ouvrage, qui fait revivre la période française au pays de Bastogne, à travers Le rêve brisé d'un prêtre jureur confronté à la société ardennaise de l'époque. Une nouvelle fois, la magie de l'histoire vibre sous la plume de René Georges, conteur et érudit passionné.

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L’ouragan a frappé Nyundo

Félicité Lyamukuru était adolescente lorsque, le 7 avril 1994, se déclencha le carnage. « Le génocide m’a trouvée en troisième secondaire. 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Mise au jour des étapes qui ont conduit à l’impensable extermination des Tutsis – et des Hutus qui prenaient leur défense.C’est ainsi qu’elles se sont rendues, en avril 2015, au Rwanda, où la jeune femme a retrouvé de rares parents épargnés et, surtout, a eu le courage de rencontrer, dans leurs prisons, deux détenus qu’elle avait connus auparavant, impliqués dans le génocide. Face-à-face saisissants, insérés dans le récit.Nous revivons sur ses pas ce «  voyage mémoriel  », qui s’ouvre par l’évocation d’une enfance heureuse à Nyundo, petite ville du nord-ouest du Rwanda, non loin du lac Kivu, entre son père, enseignant au Petit Séminaire, sa maman infirmière, ses frères et sœurs.Sans oublier un grand-père maternel tant aimé et respecté, qui accueillait dans sa ferme, à l’époque bénie des vacances, enfants (il en avait eu onze) et petits-enfants.Mais des discriminations percent, à l’école, dans la ville. L’atmosphère se fait tendue, et l’horizon lourd de menaces. 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