Jalil n’en revient pas: le jour où il gagne la finale du jeu télé « Comme tout le monde », une jeune femme merveilleuse lui tombe dans les bras et sa vie se met à ressembler à un rêve. Comment se douterait-il que sa Claire adorée est une actrice prête à tout qui a pour mission de le séduire et de partager sa vie ? Car à son insu, Jalil dispose d’un don aussi infaillible qu’inexplicable: quelle que soit la question posée, il donne toujours la réponse de la majorité. A lui seul, il…
Auteur de Comme tout le monde. L'intégrale
Pierre-Paul Renders est né en 1963 à Bruxelles où il a vécu de 1989 à 2001, mais il est originaire de Montigny-le-Tilleul, dans la région de Charleroi. Il vit actuellement à Hennuyères, entre le Hainaut et le Brabant wallon.
Féru de langues anciennes (latin et grec), il termine en 1984 une licence et agrégation en philologie classique à Université catholique de Louvain. Par intérêt pour la création et la communication audiovisuelles, il entre ensuite l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) de Louvain-la-Neuve, dont il sort avec un diplôme de réalisation en 1989.
C’est avec La tendresse, l’un des courts métrages du film collectif Les sept péchés capitaux, qu’il fait ses premiers pas dans la fiction en 1992. Suivront Thomas est amoureux et Comme tout le monde. Parallèlement, il travaille pour la télévision et réalise plusieurs émissions de Double sept pour la RTBF-Charleroi (1993-94). Entre 1996 et 1998, il dirige divers documentaires et films de montage pour Médecins sans Frontières Belgique, parmi lesquels Sommeil trompeur, un documentaire de 52 minutes sur la maladie du sommeil en Angola coproduit et diffusé par la RTBF. Il pratique aussi la direction d'acteur pour une série télé et anime à l'occasion des stages pour acteurs face à la caméra, notamment au Studio Parallax à Bruxelles.
Depuis 1990, il est également chroniqueur et critique de bandes dessinées pour le Journal du médecin, avec un intérêt tout particulier pour la nouvelle bande dessinée indépendante.
(Biobibliographie actualisée le 11 septembre 2008. TH)
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…