Colette Nys-Mazure incarne plusieurs facettes de l’écriture poétique, que ce soit dans sa propre pratique, dans l’écriture à deux mains avec Françoise Lison ou dans le regard qu’elle porte sur celle des autres.
Une attention soutenue aux autres, un perpétuel questionnement du sens, un soin particulier accordé au détail, tels sont les ingrédients de son écriture qu’elle partage sans réserve dans ce dialogue. Grande lectrice, elle tisse des liens entre ses coups de cœur et découvertes et sa pratique quotidienne. Enseignante dans l’âme, elle cherche toujours à partager ses connaissances.
C’est ce qui se dévoile dans cet entretien, premier opus d’une longue série qui explorera les pratiques d’écriture et de lecture d’écrivains actuels.
Colette Nys-Mazure en est le premier maillon, d’une part par sa place incontournable au sein des Lettres belges et de la poésie francophone dans son ensemble, mais aussi parce que son parcours mérite d’être mis en lumière une fois encore.
Née le 14 mai 1939 à Wavre.
Maîtrise en Lettres Modernes, UCL, Louvain-la-Neuve.
J’écris comme je respire, aussi j’écris presque tout le temps, chez moi, dans le train, le métro, lors des ateliers d’écriture que j’anime. J’écris en puisant dans l’enfance inusable aussi bien qu’en observant petits et grands. J’aime travailler en correspondances avec d’autres artistes. Parfois je confie mes textes à des illustrateurs et parfois je travaille en dialogue avec eux. J’ai collaboré à plusieurs anthologies pour la jeunesse chez Hachette, collection Fleur d’encre.
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