Le titre renvoie aux « Cinq nô modernes » de Mishima, autrefois montés dans une mise en scène inoubliable par Maurice Béjart. Le parti de Mishima était d’adapter des thèmes du nô classique au théâtre moderne. Celui de René Swennen est d’adapter des thèmes de la littérature occidentale à la forme japonaise: Faust, les Niebelungen, La Traviata, la Rome de la Renaissance, sans oublier Dieu, la femme, la frivolité, la mort… et derrière tout cela le masque comme ultime révélation de soi…
Auteur de Cinq nô occidentaux
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…
Carl-Hadrien est en train de mourir d'un cancer sur son lit d'hôpital. Sa femme, Sonia,…