Chronique de la tradition perdue

À PROPOS DE L'AUTEUR
Paul Dresse

Auteur de Chronique de la tradition perdue

  • Préludes, Liège, Aux Ed des Cahiers Mosans  1924.
  • Auguste Donnay,  Bruxelles-Paris,  Librairie nationale d'art et d'histoire, 1931.
  • Vingt et un poèmes, Liège, Aux Ed des Cahiers Mosans, 1932.
  • Marcel Thiry, évolution d'un poète, Liège,  Ed du Balancier, 1934.
  • Alfons Walde, peintre du Tyrol, Gand, L'Art de vivre,1937.
  • Une poétesse moderne : Claude Chardon, Verviers-Bruxelles-Paris, Iris, 1937.
  • Le crépuscule autrichien, 1933-1938, Ed. Pax, 1938.
  • Ternaires, Paris, Ed. du Trident, 1938.
  • Le Ruanda aujourd'hui, Bruxelles, Ch. Dessart, 1940.
  • Verlaine, ce loup du nord, Bruxelles, La Maison du poète, 1941.
  • Goethe et Hugo, suivi de Mélanges goethéens, Bruxelles, Ed. Libris, 1942.
  • Leopold II au travail, Bruxelles, Ed. du Sablon, 1945.
  • Le complexe belge, Bruxelles, Ch. Dessart, 1945.
  • Socles dans Bruxelles, Ed. du Musée du Livre, 1947.
  • Autour du "Crimen amoris" de Paul Verlaine, Bruxelles, Les Ed. de l'Ecran du Monde, 1947.
  • Charles Maurras, poète, Bruxelles-Paris, Les Ed. de l' Ecran du Monde, 1948.
  • Chants de la quarantaine, poèmes, Bruxelles, Bruylant,1948. (Le rond-point ; 15).
  • Léon Daudet vivant, Paris, R. Laffont, 1948.
  • Léopold II devant la mer, Dison-Verviers, A l'enseigne du plomb qui fond, 1949.
  • Chant royal, poèmes, Bruxelles, Van Doorslaer,1950.
  • Vogelsang, drame en quatre actes, Bruxelles, l'Ecran du Monde,1951.
  • Le colloque des fleuves, Bruxelles, Variété, 1954. Le Rond-point.
  • L' Ange blessé, Paris, Ed. Contrepoints,  1954.
  • Chronique de la tradition perdue, roman, Paris, Ed. du scorpion, 1956.
  • Le Respect de l'argent, roman, Paris, Ed. du Scorpion,1957.
  • Les Maléfices du vieux rideau, roman, Paris, Ed. du Scorpion, 1959.
  • Goethe et Hugo ou un drame sur l'Olympe, Paris-Bruxelles, Dutilleul, 1959.
  • Seravalle, poèmes, Bruxelles, Ed. des ARtistes, 1961.
  • Chant de route des Ardennes-Eifel, tiré à part de la Grive, 1964.
  • Le Connétable d'Altamurar, Pierre de Méyère, 1962.
  • Le temps de Caïn, Bruxelles, Pierre de Méyère, 1965.
  • Plaisir au vers ( technique et rêve), Paris, Ed. Points et Contrepoints, 1965.
  • Paul Dresse, anthologie, Bruxelles, Anthologie de l'audiothèque, 1966.
  • Belgique mon tourment, Bruxelles, Ed. des Artistes, 1966.
  • Le complexe belge, Pierre de Méyère, Bruxelles, 1968.
  • Caystre, Paris, Ed. Points et Contrepoints, 1968.
  • Mort d'une maison de famille, tiré à part de La Vie Wallonne, 1971.
  • Episodes, Vieux-Virton, La Dryade, 1972.
  • Glanes familières, Liège, La Vie Wallonne, 1972.
  • Les vents et la paille, Paris, Ed. Points et Contrepoints,1973.
  • Le vent des lyriques et la folie, Bruxelles, Revue générale belge, 1973.
  • La pluie dans la poésie française, Vieux-Virton, La Dryade, 1974.
  • Une figure originale : Le docteur (Théo) Hénusse, Bruxelles, Revue générale belge, 1974.
  • Sébastien de Portugal ou le Capitaine de Dieu, Théatre, Bruxelles, Pierre Méyère, 1975.
  • Mixage, Paris, Ed. de la Revue Moderne, 1976.
  • Marcel Thiry (1897-1977),entre Verlaine et Apollinaire, La Vie Wallonne,1977.
  • Connaissance d' adrien de Meeüs, Bruxelles, Ed. Louis Musin, 1979.
  • Le Dulcimer, Ed. de la Revue Moderne, 1979.
  • Le Seigneur de Lébioles, essai sur mon père, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1981.
  • Espoir octante, précédé d'un poème wallon d'Emile Sullon, Bruxelles-Arlon, Ed. de l' Académie Luxembourgeoise, 1982.
  • Solfèges d'un cyclope, La renaissance du livre, 1984.

  • Participation à des numéros spéciaux de revues, recueils de mélanges et anthologies

    Collaboration à des périodiques

    Source à consulter : Hommage à Paul Dresse, par Les Amis de Paul Dresse, Bruxelles, 1982.

    AVIS D'UTILISATEURS

    FIRST:xfirstword - "Chronique de la tradition perdue"
    stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

    Ceci pourrait également vous intéresser...

    Le joli monde

    Peu avant sa mort, Ariel Bildzek, ce géant de la littérature mondiale, m'a révélé ce qu'il…

    Soren disparu

    «  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…