Quelque part dans le monde un festin se prépare, des noces sont célébrées : la corporation des bouchers marie ses enfants. Pour honorer les deux tribus qui se lient, sont présentes les autres tribus de la confrérie/sororerie. On parle, on boit, on chante, on jure, on évoque le destin. Autour des convives, le temps, s’exprimant par le vrombissement des mouches, le bourdonnement des abeilles, le bruit des feuilles et les trilles têtus des merlettes, les asperge de questions fondamentales. Fiancée et fiancé sont absents de la fête.
Auteur de Célébration d’un mariage improbable et illimité
Si un ou une écrivain∙e belge devait finaliser LE roman européen contemporain, L’année nonante , le…