Ce que baleine veut


RÉSUMÉ
Mais qu’arrive-t-il donc à Philibert ?
Quelque chose ne tourne plus tout à fait rond. Il est la plupart du temps ailleurs, disparaît longuement dans sa chambre, ou encore – et c’est bien là le plus étrange, voire le plus inquiétant – adopte des comportements complètement inhabituels : tantôt agressif et grossier vis-à-vis de ses parents, tantôt serviable à l’excès au point de récurer la maison jusque dans les moindres recoins…
En dehors du fait que Philibert est un enfant turbulent détestant les épinards, ses parents ne remarquent rien, ou presque. Seule sa grande sœur, Capucine, s’aperçoit de la déconcertante métamorphose et s’en alarme. Elle décide de prendre plus de temps à l’observer et à tenter de comprendre ce qui peut motiver ses comportements incohérents.
C’est d’ailleurs elle qui nous raconte ce curieux et tragique épisode dont la famille ne sortira pas indemne.



COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stanislas Cotton
Auteur de Ce que baleine veut

Belge, né en 1963, Premier Prix d’Art dramatique au Conservatoire de Bruxelles, Stanislas Cotton a travaillé durant une douzaine d’années comme comédien dans la mouvance des jeunes compagnies. Sa participation active au mouvement des « Etats généraux du Jeune Théâtre » a certainement nourri son écriture d’une dimension sociale et politique. Il a participé au sein de RépliQ – association d’auteurs qu’il présida en 1997 et 1998 – à plusieurs initiatives visant à promouvoir l’écriture contemporaine. Depuis le début des années 90, il se consacre entièrement à l’écriture dramatique. Il a obtenu, à Bruxelles, Le Prix du Théâtre 2001 du meilleur auteur pour Bureau national des Allogènes et, la même année, le Prix SACD de la création théâtrale. Il a également reçu pour ce texte une Bourse d'Encouragement de la DMDTS (France) en 2006. De nombreuses pièces de son répertoire ont été créées, notamment Le Sourire de Sagamore pour laquelle il a obtenu en 2003 le Prix André Praga de l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique,  Les dents, Appoline Lonlère à Rome, La révolution et autres petits drames, Le rapport des enfants sur l’état du monde, L’humanité plage… Il a également participé à une résidence d’auteurs au Québec, en 2003, à l’invitation du Centre des auteurs dramatiques, ainsi qu’à une résidence à Beyrouth en novembre 2005 à l’invitation de l’association 'Ecritures vagabondes'. Il a présidé le jury du Prix d’écriture théâtrale de la ville de Guérande durant la saison 2007/2008 et il a été finaliste du Prix Sony Labou Tansi des lycéens 2008 avec Bureau national des Allogènes. Il a obtenu une bourse de création de la Promotion des lettres de la Communauté française de Belgique pour l’écriture de son second roman La moitié du jour il fait nuit (2007). Il est "l'auteur engagé" par le Théâtre de l'Est Parisien pour la saison 2008-2009. Plusieurs créations verront prochainement le jour tant en Belgique qu’à l’étranger, notamment, Le ventre de la baleine, Si j’avais su j’aurais fait des chiens (pour laquelle il a obtenu l’aide à la création du Centre National du Théâtre (France), La Dictée et Elles-alphabet… Son théâtre est publié aux éditions Lansman. Dernières parutions : Si j’avais su j’aurais fait des chiens (2005), Le Ministère des intérieurs (2006), Bureau national des Allogènes (réimpression 2007), Le ventre de la baleine (2008), Poum ! (2008). Son premier roman La compagnie de l’éphémère a été publié en avril 2006 chez Luce Wilquin.

« Comédien tombé dans le chaudron de l’écriture. Poètes aux poings serrés. Estomac noué des injustices. Regard glissant sur le fil acéré des horizons. Avec le verbe pour étendard. Ne cesse de se demander. À quoi sert le théâtre s’il ne bouleverse pas les gens. » Stanislas Cotton


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Quelque chose ne tourne pas rond chez les Perlimpin. Capucine, la narratrice, a remarqué un changement de comportement chez son petit frère Philibert. Ce dernier n’agit pas comme d’habitude. Du genre à râloter facilement et à houspiller sa sœur, il devient taciturne et accepte tout ce qu’elle lui demande. Il s’isole dans sa chambre, parle tout bas et passe des heures devant son ordinateur. Ses parents, Alida et Edmond, ne remarquent pas tout de suite ses sautes d’humeur et ses actes inhabituels. Capucine par contre le surprend à nettoyer de fond en comble la maison, traverser à toute vitesse un carrefour dangereux ou insulter violemment ses parents. Le tout avec photos ou vidéos à l’appui. La nuit, Philibert dort peu et écoute les chants d’une baleine qui agonise. Capucine…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:parents - "Ce que baleine veut"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16311 ) [domains] => Array ( [0] => 19180 ) )