Cahiers internationaux de symbolisme - n° 161-162-163 - 2022 - Résistance, encore

Sommaire

  • Marie FORTUNATI et Catherine GRAVET, Introduction

  • André BENIT, Reconstituer la mémoire familiale comme résistance à l’oubli:
    La Malédiction des mots d’Évelyne Guzy
  • Michele BEVILACQUA, L’égalité des sexes dans le contexte familial maghrébin
    entre modernité et résistance de la tradition:
    analyse argumentative des discours des codes de la famille
  • Élisabeth BROUILLARD et Isabelle PIETTE, Harry Martinson en traduction,
    ou la résistance de la lettre et de l’esprit
  • Élisabeth CASTADOT, Notre langue de Léopold Courouble:
    résistance à la norme linguistique ou résistance à l’interprétation?
  • Michele COSTAGLIOLA D’ABELE et Sarah Nora PINTO, «Doukiresistdonktan»:
    la résistance interlinguistique et intersémiotique du néo-français de Queneau
  • Manon COURBIN, L’Épreuve du trouble: résistance et opacité du langage
    dans les romans-mémoires des années 1730
  • Victoria FERRETY, Résistance de la courtisane dans Le Poison de la Riviera
    de Jean Lorrain
  • Jérôme FLAS et Elise SCHÜRGERS, Résistances discursives et travail du négatif:
    «les fake news, ce sont les autres»
  • Olga GORTCHANINA, D’un acte de résistance vers le chemin de la renaissance:
    hommage à Gogol signé Ivan Tourguéniev
  • Alexandre LANSMANS, Résistances ordinaires des inscriptions urbaines:
    une enquête sémiotique dans la ville de Liège
  • Franck MIROUX, Résistance aux dualismes coloniaux et résurgence des identités autochtones dans Kiss of the Fur Queen de Tomson Highway
  • Olivier ODAERT, Résistances de la poésie: le cas de Ponge
  • Maria Giovanna PETRILLO, Laurent Demoulin, Robinson:
    un acte de résistance contre «la bulle autistique »
  • Emilia SURMONTE, «Résister à l’envahisseur» Une approche brachylogique
    de l’histoire dans Le Combat des chefs de Goscinny
  • Géraldine VOGEL, Quand se représenter c’est exister:
    la poésie dramatique d’Edmond Rostand

    VARIA

  • Katherine RONDOU, Salomé contemporaines
  • Émile VAN BALBERGHE, Léon Bloy a bien failli «taper» la future mère
    de Marguerite Yourcenar

    À PROPOS

    RÉSUMÉS, ABSTRACTS


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«  Vous m’avez appelée ? Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?  » Cette phrase, Florence Crick l’a répétée des centaines de fois. Infirmière volante dans un hôpital qui traite des personnes atteint·es de cancers, elle a voulu rendre hommage à ses patient·es et ses collègues en reprenant leurs histoires et leurs paroles. Les témoignages des un·es et des autres s’entrecroisent. Le récit est ponctué de phrases quotidiennes que peuvent dire les patient·es et les infirmier·es. L’ensemble est poignant, souvent déchirant. Impossible de ressortir indemne d’une telle lecture, que l’on ait ou pas déjà côtoyé le cancer, de près ou de loin. Certain·es patient·es gardent espoir et se battent jusqu’au bout. Certain·es s’en sortent. D’autres, las de souffrir, demandent l’euthanasie. Comment ne pas être bouleversé·e par cette dame qui écrit des lettres à ses petits-enfants qu’elle ne verra jamais grandir ? Par cette jeune fille qui avait fait promettre à sa mère de ne pas mourir, mais dont la mère n’aura pas pu tenir la promesse ? Par ce jeune garçon qui rêvait de voir Johnny en concert, mais qui s’en est allé bien avant son idole ? Par cette jeune mère en phase terminale qui perd son compagnon d’un accident de moto ? Comment ne pas être révolté·e de voir des jeunes, à peine âgé·es de trente ans, mourir si tôt ? L’autrice ne cache pas la part difficile du métier. Elle aussi doute, veut parfois tout arrêter tellement l’émotion est forte, s’insinue partout et paralyse. Mais il faut tenir bon et repartir. Elle ne cache pas non plus les côtés pénibles de la maladie, les odeurs, les blessures, les appareillages, les souffrances qu’un cancer implique. Et puis il y a aussi les proches. Celles et ceux qui veillent jusqu’au dernier souffle et repartent, le dos courbé, les yeux rougis.Florence Crick nous offre un récit au carrefour de ses deux métiers : actrice et infirmière. Elle peut à présent revendiquer à juste titre le métier d’autrice également. Les histoires relatées dans cet ouvrage sont inspirées de faits réels, de situations vécues par les patient·es dont elle s’occupe depuis vingt-cinq ans. Elle a pris soin de brouiller les pistes afin qu’ils et elles ne se reconnaissent pas. Ces bouts d’histoires, non édulcorées, parlent de souffrance, de résilience, de combat, de mort et surtout d’humanité. Ce récit, qui se prête autant à la lecture qu’à l’interprétation par une ou plusieurs voix, est un vibrant hommage à toutes ces personnes qui combattent la maladie, ainsi qu’à tou·tes les soignant·es qui les entourent. Oui, c’est un métier difficile, mais n’est-il pas aussi le plus beau métier du monde ? Celui qui touche au plus près l’âme humaine ? Je voudrais raconter nos responsabilités, notre connaissance technique et scientifique, nos compétences, nos difficultés, notre impuissance, nos impatiences, nos découragements, nos heures passées à laver, veiller, écouter, donner, je voudrais raconter la maladie, l’envie d’en finir, la volonté de vivre, la peur de mourir, les désespoirs, les espoirs insensés. Florence Crick finit son texte par un appel à la résistance : l’hôpital ne doit pas devenir une entreprise où rentabilité, rapidité et argent dominent. L’humain, la qualité des soins, la relation à l’autre, le respect du/de la patient·e doivent rester les priorités. Ce sont d’ailleurs ces valeurs qui sont enseignées pendant les études de médecine. Il ne faut pas baisser les bras malgré le manque de temps, la pression, l’irrespect et le mépris des gouvernant·es. Il faut continuer à regarder les patient·es, se laisser toucher et émouvoir par elles…

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