Bonne qu’à balayer débusque l’angoisse actuelle dans un style d’écriture et avec une forme d’humour très moderne. Le récit divisé en séquences – retrace une semaine de la vie d’une jeune femme, Sylvie B.
Une semaine à remplir, une semaine pour rien, encore une, où les jours succèdent aux nuits et où il ne se passe rien. Rien de grand.
L’attente d’un amant qui part et revient chaque week-end, du bruit et des désirs, la peur de ne pas être aimée, celle de vieillir.
Solitude dans une H.L.M., les voisins, les concierges, les trains, un festival de la magie, des rencontres éphémères, et l’on s’installe en banlieue dans un cadre provisoire, avec une héroïne qui voudrait changer d’histoire, vivre un grand amour, partir sous les tropiques, mais qui reste là, entre Sarcelles et Paris, noyée dans une accumulation de gestes dérisoires.
De l’Espagne à l’Amazonie, de l’Afrique à la Turquie, en passant par l’Allemagne et la banlieue parisienne, Virginie Ducoulombier, née en 1953 à Louvain (Belgique), a commencé d’écrire en voyageant. Des récits qui basculent de l’anodin au fantastique, des carnets de bord aux personnages rebelles.
Claustrophobe et vagabonde dans l’âme, ses sources d’inspiration sont dans la rue et partout.