Berlin, de nos jours. Parmi la génération des vingt ans, Jan, un jeune homme à vif, passionné, frondeur, marche à la rencontre de toutes sortes de gens dans cette ville qui ne dort jamais. Il se lie à un groupe de jeunes, organisés en collectif, qui tentent à leur façon de ne pas « collaborer » avec le système, de mettre en place une autre relation au travail et à la société.
Mais Jan entre aussitôt en conflit avec ces rebelles si raisonnables à son goût. Lui, ne veut pas pactiser avec le monde qu’il condamne, il défend une lutte plus radicale. Son engagement il l’exprime dans un article virulent destiné à leur magazine alternatif. Jugé trop violent, l’article est refusé. Jan poursuit alors sa marche dans la ville, parmi les autres dépossédés de la vie. Il est impatient d’agir, au risque de se brûler.
Pour la génération des vingt ans en Europe, anesthésiée par le consumérisme de masse et qui ne connaît plus qu’une liberté sans puissance d’agir, des alternatives sont-elles encore possibles ? Cette génération ne peut-elle qu’assister, impuissante, à la victoire d’un capitalisme anxiogène qui ne produit au fond que des relations mutilées ?
Berlin sequenz est un texte sur le désir. Désir des autres, désir brûlant d’une sincérité, désir d’un autre monde possible…
Le rythme du tram, c’est le rythme du récit pendant lequel Déborah réfléchit. À Knokke, après…
On retrouve Capiche le héros ardennais avec toute sa verve, dans une pièce qui s'inspire…