Benjamin Gourmet

RÉSUMÉ

Peintre de la Basse-Semois, Benjamin Gourmet a connu une maturation lente. Il est doté d’une aptitude à saisir les accents particuliers des nombreuses régions d’Ardenne. Il maîtrise avec sobriété l’aquarelle, l’huile et l’acrylique.

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À PROPOS DES AUTEURS
Benjamin GOURMET

Auteur de Benjamin Gourmet

Né le 08 Novembre 1941 dans une famille qui allait compter 5 enfants, Benjamin GOURMET allait passer une enfance heureuse dans un petit village ardennais: Bellevaux. Son père exerça d'abord le métier de fermier avant de reprendre la boulangerie paternelle quelque temps après la guerre 40-45, tout en continuant l'élevage de quelques vaches, cochons, volailles, lapins, etc. Sa maman, comme toutes les mamans de cette époque s'occupait du ménage, de l'éducation des enfants, et aidait régulièrement son mari dans ses diverses tâches.C'est dans ce milieu simple et sain que le jeune Benjamin fit ses premiers pas. Ayant toujours été habité par l'amour du dessin, tout jeune, comme tant d'autres, il se mit à crayonner, dessiner, barbouiller. Après l'école primaire communale du village, il fut dirigé vers le collège St Joseph de Carlsbourg où il décrocha son diplôme d' Instituteur primaire en juin 1960.Toujours encouragé par ses parents et ses maîtres, il persévéra dans cet amour du dessin puis de la peinture. Sa maman lui offrit une première boîte de peintures à l'huile pour son Noël alors qu'il était encore adolescent. Un frère et un cousin lui fabriquèrent la première palette. Ce fut une découverte et la réalisation des premières oeuvrettes sur triplex. De copies, de reproductions de cartes postales en premières réalisations sur le motif, l'apprentissage du jeune autodidacte fut long et difficile. Parallèlement à sa carrière d'instituteur exercée à Carlsbourg, Florennes puis Corbion, il continuait à satisfaire son besoin de peindre en réalisant de nombreuses toiles.La rencontre de l'être aimé allait momentanément interrompre ces créations peu glorieuses. Quelques années plus tard, le feu rejaillit de plus belle et les nouvelles «huiles» se multiplièrent. La rencontre avec l'aquarelliste Hutois Albert WARNOTTE allait marquer un tournant dans la vie de Benjamin. Bien que pratiquant une technique toute différente, A. Warnotte fit découvrir à Benjamin les réalités du travail sur le terrain. Il lui ouvrit les yeux et lui apprit à REGARDER et à VOIR la nature, les couleurs, les valeurs, les ombres et lumières. Ce fut le déclic ... Depuis cette époque, Benjamin GOURMET n'a plus cessé de peindre. En 1970, c'était la première exposition en collaboration avec une amie et la passion de peindre était bel et bien installée. Découvertes d'autres techniques ... mise sur pied de nombreuses expositions ... rencontres fructueuses de nombreux autres artistes ... 35 années de peinture, de plaisir, de pur bonheur.Artiste-Peintre autodidacte, ayant reçu les conseils de l'aquarelliste Hutois Albert WARNOTTETechniques utilisées :Aquarelle - Huile - Acrylique - Pastel - Encre - Fusain - Crayon.Sujets et type de peinture: paysages d'Ardenne, de Provence, de la Côte. Attitudes humaines, métiers. Portraits. Dessins humoristiques. Fleurs en coins nature.
Guy GILQUIN

Auteur de Benjamin Gourmet

Guy Gilquin est né à Vresse-Sur-Semois, le 22 février 1949. Il est très attiré par la littérature, puisque ses premières «pages», il les a écrites à l'âge de 12 ans. À 14 ans, il écrit une série de souvenirs en hommage à son père décédé quelques mois plus tôt. À l'époque, il souhaite raconter les cinq années de déportation de son père en Allemagne, mais son compagnon de guerre à qui il s'était adressé tombe malade et meurt peu après. À 18 ans, il devient correspondant occasionnel pour «Vers l'Avenir». Il écrit nombre d'articles sur la vallée de la Semois, sur son passé, sur les artistes qui y vivent et y exposent. En 1972, on lui offre la publication d'une petite plaquette «Du côté de Vresse». Jusqu' alors, l'auteur n'avait jamais pensé à se faire publier. Ce fut là le début de sa «carrière». En 1974, il y aura Si tu savais mon village, étude approfondie ayant trait à l'Ardenne - et à Vresse en particulier -, à son folklore et à ses légendes.La peinture le passionnait depuis longtemps déjà.En 1975, il publie une étude sur l'artiste liégeoise Mariette Koch. Et en 1976, il publie Albert Raty, Peintre de Vresse, Peintre de l'Ardenne, préfacé par Madeleine Ozeray, ouvrage remarquable, le seul jamais paru sur Albert Raty, tant du point de vue biographique que de la présentation générale. Il remporte tout de suite un étonnant succès et la critique ne manque pas de saluer ce bel hommage à un artiste méritant. Au fil des mois, Guy Gilquin va publier bon nombre de critiques artistiques pour «Vers l'Avenir» et «L'Avenir du Luxembourg». En 1978, il est nommé correspondant au Siège Administratif de Namur auprès de la «Revue G», journal d'entreprise de la Société Générale de Banque. A partir de fin 1979, il signe, dans «L'Avenir du Luxembourg», sous le pseudonyme de Jean de Lauvaux, ses premières Chroniques d'Entre-Lesse et - Lhomme-et-Semois, où il évoque les souvenirs de son enfance, ou ses impressions sur le temps qui passe et l'actualité en Ardenne, sous un jour plus «poétique» moins «journalistique». En 1980, il prépare un hommage à la mémoire d'un photographe ardennais Robert Fourneau, Gens d'Ardenne, avec des photos inédites, montrant les occupations en Ardenne au début du siècle.

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