Vous est-il déjà arrivé de confondre une personne, un endroit ou une chose avec un(e) autre ? D’être l’auteur(e)bien malgré vous d’un malentendu de taille qui a eu pour conséquence de transformer une situation ordinaire en un souvenir mémorable ? Quelle peut être l’influence d’un accident en apparence banal sur votre existence ? Êtes-vous de ceux qui croient aux coïncidences ou qui les subissent sans même vous en rendre compte ? Voici un recueil rempli d’instants et de fragments de vie dans lesquels le hasard prend souvent les commandes pour laisser la part belle à l’inattendu, dans ses teintes les plus diverses. Voici le décor qui vous est planté mais arriverez-vous à éviter les quiproquos mis sur votre chemin de lecture afin de deviner la chute foudroyante de ces histoires en pagaille ? Rien n’est moins sûr.
Auteur de Accidents, malentendus et quiproquos
Mes parents : Martine, mère au foyer et choriste depuis des années dans la troupe virtonaise "Chantegaume" et, Noël, ancien ouvrier d'usine désormais heureux retraité qui passe ses journées soit à bouquiner (je sais de qui je tiens) ou à cultiver des légumes bio dans son potager; soit à embêter son monde (principalement ma mère) lorsqu'il s'ennuie (entre deux longues siestes dans le canapé);
Ma soeur ainée (& co.) : Patricia, jeune ex-employée de banque, mariée à Henri (qu'elle a rencontré sur son lieu de travail et épousé après leur coup de foudre de ceux que l'on ne voit que dans les films ou les livres mais jamais dans la vraie vie) et fabuleuse (et patiente) mère de mes deux chenapans de neveux, Louis et Thibault. Une anecdote amusante que ma soeur ne cesse de répéter désormais, à qui veut bien l'entendre, depuis qu'elle sait que mon premier livre va être publié : oui, je l'avoue, c'est bien elle qui a écrit la majorité de mes rédactions scolaires jusqu'en 4ème secondaire. La preuve que tout peut changer et qu'il est possible de se bonifier avec le temps!
Mes grands-parents maternels (les seuls qu'il me reste) : principale source de mon futur recueil de nouvelles "65 ans et plus" de par leur vie rocambolesquement passionnante (je n'en dis pas plus sinon cela risquera de gâcher la surprise!)
Quatorze récits dans lesquels le fantastique se mêle au drolatique et à l'onirique. D'étranges…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…