Petite poésie et écologie
Une libellule égarée sur la vitre du salon ; un chiffon, et hop, voilà la verte demoiselle libérée qui file vers la forêt…
Jeu du texte avec cette libellule éprise de liberté ; jeux de lumière dans les illustrations pour faire communion avec la nature. Livret #03 dans la collection Matière vivante, qui se veut terrain de recherche poétique permettant de relier les êtres vivants à la nature, à l’écologie.
Auteur de À tire-d’aile
Né le 11 mai 1934 à Mons
Régendat instituteur primaire, Mons
Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 & 2021 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010Illustratrice de À tire-d’aile
Un bien bel objet que ce nouveau petit carnet de la collection Matière vivante des éditions CotCotCot, dont la reliure cousue et apparente atteste le soin apporté à chacun de ses titres.
Outre la simplicité charmante et si évocatrice du texte de Pierre Coran, ce livret s’orne d’une très belle interprétation illustrée de Dina Melnikova. Comme un bijou fragile, l’image tourne…
La collection « Matière vivante » des éditions CotCotCot « se veut terrain de recherche poétique permettant de relier les êtres vivants à la nature, à l’écologie ». Après De la terre dans ma poche et Larmes de rosée, elle accueille un troisième titre, À tire-d’aile, fruit du dialogue artistique entre Pierre Coran et Dina Melnikova. Le premier n’est plus à présenter, chêne majestueux de la forêt des Lettres belges francophones, à la souche solide, au feuillage dense, à la sève tranquille. La seconde compte moins de cernes sur son tronc éditorial et ses racines se développent sous forme de rhizomes : Melnikova explore les techniques, ne s’enfermant dans aucune, et joue avec leurs potentialités révélatrices.
Le dernier livre d’ aNNe herbauts épouse la forme d’une matriochka, dont il porte le joli nom. Pour réaliser…
Son père disparu, Nuno devient le nouveau roi. Tous les animaux viennent alors lui raconter leurs petits problèmes qui, vus de l’extérieur, sont très drôles. Mais la tâche royale s’avère bien plus ardue…