Paul DEWALHENS

PRÉSENTATION
Un peu à la manière de Max Elskamp à Anvers, Paul Dewalhens, qui habitait Tienen (Tirlemont), a maintenu la pratique littéraire du français en Flandre. Il l'a fait à travers une abondante production étalée sur presque cinquante ans de poésie, prouvant ainsi que, chez lui, le besoin de s'exprimer était primordial et se révélant, tout au long de cette période, attentif au monde et à ses drames, attentif à ses frères les hommes, attentif à lui-même. Il est «du côté de l'homme humilié, de l'homme qui se redresse et rêve enfin d'un avenir moins écrasé», a écrit de lui Robert Vivier, dans Les Lettres françaises de Belgique (Renaissance du Livre, 1958).Paul Dewalhens est né à Anvers le 7 juillet 1902, de parents tirlemontois. Ce Flamand reçoit une éducation et fait ses études en français, ce qui ne l'empêchera pas de publier différents travaux dans les deux langues, le français et le néerlandais : monographies, études et essais sur l'histoire, les monuments, le folklore, les particularités de Tienen (Tirlemont). Enfance secouée par la guerre 14-18. Il se consacre à des activités commerciales mais, nous disent ses biographes, exerce plusieurs professions : «courtier en marchandises, pianiste, comptable, directeur d'hôpital, libraire et enfin archiviste de la ville de Tirlemont». Il a participé à la désastreuse campagne des dix-huit jours, en mai 1940, et a fait partie de la Résistance.Marié et père de plusieurs enfants, Paul Dewalhens est décédé le 21 juillet 1991.

BIBLIOGRAPHIE