Marcel Pignolet

PRÉSENTATION
"N'écrivant qu'en dilettante, à mes moments perdus, je ne cherche pas à être considéré comme un écrivain très côté voulant absolument la popularité pour écouler ses œuvres. J'ai édité en 1955 le livre de contes La Terre Sauvage qui fut aussitôt épuisé, le tirage étant très limité (550 exemplaires). En 1967, j'ai publié ensuite une plaquette Le Folklore du mariage particulièrement en Basse-Semois et Lambert Sandkoul (1703-1791) Gouverneur des Terres Wallonnes de la Maison de Leewenstein, cette dernière en collaboration avec le Père A. van Iterson, sont des tirés à part, l'un du Guetteur Wallon, l'autre du Bulletin de l'Institut Archéologique du Luxembourg, où l'on peut sans doute encore les trouver, ainsi qu'au Cercle Historique de Rochefort pour le deuxième. Je n'ai donc aucun intérêt à une promotion quelconque. Étant folkloriste, conteur,... j'ai rédigé des dizaines d'articles qui ont paru gratuitement dans différents hebdomadaires : Presse Annonces, les Échos de la Cité, les Cahiers wallons, la revue Cria Arduennae, Ardenne et Gaume, Terres d'Herbeumont à Orchimont, Scaille et Semois, La Scaille, la collection de la Commission belge de folklore. Certains écrivains ont bien voulu consacrer quelques articles sur mes travaux et sur ma personne sans que je leur demande.Paul Debraz dans La Wallonie donne certaines confidences sur ma vie; également Maurice Pirotte dans Presse-Annonces, Échos de la Cité; sur mes contes par M. Pirotte dans Presse Annonce; Joseph Delmelle dans Le Messager du Condroz. moi-même, dans La Scaille n° 8, 1977, j'ai parlé de mes débuts littéraires. Je suis né à Bertrix, le 19 octobre 1912, dans un milieu paysan. Je n'ai fait que mon école primaire que j'ai quitté en 1925. Je me suis mis à lire et j'ai beaucoup appris dans tous les domaines. Mes auteurs préférés sont Balzac, Henri Pourrat et les écrivains folkloristes de toutes les régions.  J'ai fait carrières dans les douanes, voyageant beaucoup en observant les hommes et la nature. J'ai été retraité comme brigadier chef des douanes à 65 ans et je continue écrire à mes moments de loisir, je dessine, je peins, je sculpte le bois m'inspirant de la vie quotidienne. Je reste à la disposition des étudiants qui s'intéresseraient à ma personne et à mon «œuvre». Je n'ai pas épuisé le sujet, beaucoup de choses ont été passées sous silence, prix littéraires obtenus, nomination comme membre correspondant à la Commission belge du folklore, conférences,....J'écris relativement peu mais je soigne autant que possible la forme, le fond et ne parle jamais de ce que je connais parfaitement."