Kenny OZIER-LAFONTAINE 

PRÉSENTATION
Kenny Ozier-Lafontaine est poète, plasticien, vidéaste, né à Fort-de-France. Auteur de deux recueils de poésie parus aux éditions Maelström : Billes en 2015, (Prix Copo du jury, prix Copo des étudiants et Prix gros Sel) et Fils de la Nuit en 2011 (qui a été traduit et réédité en Italie). Toujours en Italie, le livre d’artiste Zucchero paraît en 2016 aux éditions Pulcino Elefante. En collaboration avec Vincent Lefèbvre il donne naissance à Bulles, ouvrage de stripoésie également publié chez Maelström.Il est également l’auteur des livres d’artistes : VOMIR (2015) avec Peggy Viallat-Langlois et Miettes (2016) avec Claire Morel aux éditions A-Over, Mordre et Blagues aux Crocs électriques en collaboration avec Catherine Ursin, Nègre au dernier cri en collaboration avec Evelyne Postic (2018). Il est aussi réalisateur : Tar réalisé en 2015 fut l’occasion de dresser un portrait du dramaturge surréaliste F.Arrabal, et il signe des documentaires tournés au brésil et à cuba.Il collabore avec différentes revues, Revue Bâtarde, Revue Journal de mes paysages, Revue Microbe, Terre à ciel, revue Karbone, Fanzine Hildegarde, Freaks Pulsion, revue Sous-Vide, la Gazzetta dei Dipartimenti del Collage de ‘Pataphysique… et sa propre revue Revue Jambon Klaxon (en collaboration avec Serge Pey, Peggy Viallat-Langois, Claire Morel, Martine Birobent, Caroline Dahyot, Julie Perin, Catherine Ursin, Margaux Salmi, Luc-André Rey, Anael Chadli…). En duo avec Catherine Ursin il donne naissance à Diabolo lecture performée autour des états de possessions. Il prépare actuellement un documentaire sur le poète Serge Pey.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Cinéaste, dessinateur, jeune pataphysicien exilé en Belgique, le poète Kenny Ozier-Lafontaine, Paul Poule sur les réseaux sociaux, possède plusieurs voix, toutes remarquables. L’une court sur les pages paires des Billes que voici, une autre, en regard (et en italique), semble lui répondre, dans les échos d’un contrechant. De quoi parlent-elles? De l’oiseau, de la pierre, de l’arbre, de la neige, de leurs questionnements et de leurs savoirs, de leurs difficultés d’être et de leurs limites. Leur dialogue s’achèvera de manière chorale, dans un feu d’artifice où culminent l’angoisse, les miroirs, la fantaisie et ses couleurs. Le poète, « né cassé, avec un œil à la place du cœur », s’y étonne que « les nuages ont été déposés à l’envers dans le ciel…