Jean-Marie FREROTTE

PRÉSENTATION
Jean -Marie ou Jean Frérotte ? Peu importe. Ce Virtonnais d'adoption, celui qui Bouillonnais de naissance était un véritable bouillon de culture. Dès son arrivée dans le monde de l'enseignement virtonnais, précisément le Pensionnat, au tout début des années 60, il dépoussiéra littéralement les grimoires, faisant avec bonheur circuler le vent frais et agréable de la créativité. Avec à la clef, ces premiers voyages scolaires et autres en Italie de son coeur. A l'époque, et pour son plus grand bonheur, la « Commission culturelle du 700e » lui permit d'exprimer à loisir sa créativité. Jeux scéniques et autres créations sont encore dans de nombreuses mémoires avec parmi quelques points d'orgue, cette exposition sur « Les trésors d'art de la prévôté de Virton » qu'il eut l'insigne honneur de présenter à la Reine Fabiola. Jean-Marie Frérotte fut également homme d'humour. Un humour d'une grande finesse. Un sens de la formule qui dans un style imagé et puissant digne d'un Saint-Simon, se révéla aussi caustique que ravageur, spécialement dans le « BIC ». Un Bulletin des Intérêts Communaux que l'on n'est pas prêt d'oublier dans le landerneau politique virtonnais. Ce qu'on sait peut-être moins, c'est que dans le plus grand anonymat, il prenait un réel plaisir à peaufiner les tracts des différents partis en compétition. A côté d'écrits et articles en tous genres, il fut aussi l'auteur de « Léon Degrelle, le dernier fasciste » (Edition Paul Legrain), une biographie qui ne passa pas inaperçue et auquel aujourd'hui encore on fait très souvent référence. Source : Avenir du Luxembourg 14-06-2010.