Franz Dewandelaer   1909 - 1952

PRÉSENTATION
Franz Dewandelaer est un écrivain wallon (principalement poète et dramaturge), né à Nivelles en 1909 et décédé en 1952 dans la même ville. Cette dernière se trouve d’ailleurs au cœur de nombre de ses compositions.  Employé à l’administration communale, l’auteur débute sa carrière littéraire par l’écriture de poèmes, tant en langue française qu’en langue wallonne. Ensuite, il se lance dans la composition de pièces de théâtre, politiquement engagées, mais aussi dans celle d’autres types de textes comme des contes ou encore des saynètes pour la radio. Il rédige également des chroniques pour certains journaux. Son écriture emprunte généralement le ton de la révolte, celui du dégoût du monde et de ses injustices. Néanmoins, chacun des textes s’achève généralement par un message d’espoir pour l’avenir.   Franz Dewandelaer est un acteur important du Mouvement wallon, et n’hésite pas à utiliser ses talents d’écrivain pour servir la cause, comme en témoignent, par exemple, ses compositions Bloc et Il était une fois. Il rédige la majorité de ses poèmes entre 1930 et 1936, mais la plupart ne paraîtront que bien plus tard. Mobilisé en 1939, il est arrêté lors de la Campagne des Dix-Huit jours et est retenu captif en Bavière. Il sera rapatrié, malade, en 1941 et mourra suite à son emprisonnement.   Cet auteur marquant est de nombreuses fois primé pour ses œuvres.  Son recueil Bouquet tout fèt (1933) remporte le prix du Brabant ainsi que le Prix du Centenaire. Le poème Les tchautès rûwes lui vaut quant à lui le prix de la Fédération littéraire wallonne de Liège. L’auteur est également récompensé pour sa production théâtrale : la pièce Pârti remporte le prix des Cercles littéraires et artistiques du Brabant tandis que Le lâche (1929) reçoit le deuxième prix d’honneur à l’Académie des Jeux floraux de Constantine. En 1968, dans le cadre des fêtes de Wallonie, un hommage important lui est rendu. Une plaque commémorative est également apposée au n° 3 de la rue Paradis à Nivelles, soit devant la façade de la maison natale de l’auteur.