J'ai vu le jour à Herstal (Région Liégeoise) en 1957. Dans cet environnement, mon papa, mon arrière grand-mère paternelle et ma grand-mère maternelle avec leur entourage ont été les locuteurs (trices) en Wallon qui ont bercé mon enfance et mon adolescence.
Cet apprentissage de la langue Wallonne s'animait en participant aux séances de marionnettes Liégeoises, en interprétant des chants de Noël avec différentes chorales, en écoutant des pièces de théâtre à la radio, des disques , et en découvrant l’œuvre écrite d'un auteur remarquable : Jean-Denys Boussart.
A l'âge de 28 ans, j'ai rejoint une institution sociale du Brabant Wallon qui accueille et héberge des personnes adultes défavorisées mentalement, tout en leur procurant de l'occupation et du travail.
J'y ai poursuivi l'ensemble de ma carrière professionnelle dans différents postes de direction (hébergement, emploi, prévention-sécurité-infrastructure).
Pendant trente cinq-années je n'entendrai quasi plus parler le wallon.
En préparant ma retraite, je me suis redécouvert des compétences en lecture et en compréhension de la langue wallonne que je croyais totalement oubliées et perdues.
Ceci explique mon engagement, depuis 3ans, dans les cours de Wallon donnés à l'Université du 3ème âge (U3a) et Au Centre de Recherche et d'Information du Wallon à l' École (CRIWE) de Liège depuis 2 ans et mes essais d'écritures : chansons, fables surréalistes , textes en prose, poème, pasquèye parus dans des revues :« Nosse Lingadje », « le Bulletin Wallon » et Echo_Stavelot.