Christian JAMART

PRÉSENTATION
Christian Jamart est né le 12 mars 1947.Point commun avec Georges Simenon : est en fait né le 11 mars à 23 h 40, mais déclaré le 12 (on ne sait trop pourquoi), par son papa qui lui dira plus tard : "Ce n'était pas pour un quart d'heure...". Est donc un quart d'heure plus vieux qu'il ne le paraît.Professions : Commence comme responsable export chez Texter, est ensuite employé import-export chez General Equipment Medical, puis réalise la comptabilité de groupe à la FN-Moteur. Aujourd'hui : Rédacteur en chef du mensuel "Gagnez" de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Liège. Etat civil : célibataire.Après l'Athénée : séjourne successivement à Londres pendant 18 mois, à Madrid pendant 8 mois, à Cologne pendant 6 mois, puis accomplit ses obligations militaires à Weiden au 47TR, comme... barman. Si cette position ne lui fait pas prendre goût à la boisson, il ne crache cependant pas sur un bon petit verre, qui le préserve d'engelures pendant les manoeuvres aux confins de l'Allemagne. Ne peut nier qu'il en gardera tout de même un certain penchant pour le vin rouge.Petit garçon, il crée un «hebdomadaire» avec un ami d'école primaire, qu'il intitule La Feuille du Jeudi. Le «périodique» (une page A4 recto-verso) comporte 8 numéros et est vendu 2 billes... Travaille de titan, puisque le numéro est distribué en 8 exemplaires... réalisés au carbone. Au recto une BD, coloriée à la peinture à l'eau, au verso, des récits d'encyclopédie.Mais c'est à l'Athénée de Liège 1 où il fait ses humanités, que Christian Jamart prend vraiment goût à la littérature, au contact d'un professeur de français, Monsieur Michelems. En troisième, déjà, il ambitionne d'écrire un roman d'aventures. Mais, aux environs de la 50e page, l'ouvrage, sans articulation, avorte, comme démembré dans l'imagination de l'adolescent, quelque peu déçu d'avoir «coincé».Les années passent, mais Jamart continue d'écrire. Des poèmes, d'abord et, bien qu'il ne se sente pas vraiment doué pour cette forme d'écriture, l'auteur remporte, en 1977, soit à l'âge de 30 ans, le Prix de la Ville de Liège de Poésie classique, lors d'un concours organisé par l'asbl Trio. Il entre ensuite dans ce cercle, devient secrétaire de l'association, et participe lui-même à l'organisation de concours de poésie, avec Maguy Thiry-Thiteux, fondatrice de la revue Le Chalut et Léon Norgez, romancier verviétois disparu. A peu près à la même époque, il est baptisé "rédacteur en chef" par les jeunes du quartier des Vennes, qui le désignent comme leader de leur revue Ouvrez les Vennes, dont le créateur n'est autre que Pierre Luthers, directeur de l'asbl Enjeu. Avec Gérard Lonnoy, Jamart fondera ensuite La Plume Ardente, mensuel de poésie, qui tiendra quelques années pendant lesquelles d'autres concours de poésie furent organisés.Depuis, Jamart n'a plus arrêté d'écrire. Des polars, principalement, dont 3 resteront dans ses tiroirs. Jusqu'au jour où ... En 1986, il participe au concours «Simenon d'après Simenon», organisé par la Ville de Liège, la RTBF, la Communauté française et les organismes de presse, qui relayent tous l'initiative. Il pense écrire une nouvelle mais, emporté par son imagination, c'est un roman qui va naître à partir du dernier plan réalisé par Georges Simenon en personne sur un ouvrage que le célèbre romancier n'écrivit jamais mais qui aurait dû s'appeler Victor. Jamart en fait un polar, est retenu parmi les 5 lauréats et obtient le Prix du Centre d'Études Georges Simenon.L'ouvrage tombe dans les mains de Guy Delhasse, chroniqueur spécialiste du polar à la Wallonie, et sort en prépublication dans les colonnes de ce quotidien liégeois. Ensuite, le roman paraît aux Éditions du Patrimoine Liégeois, aujourd'hui disparues. Maintenant, Jamart prouve qu'il peut aussi écrire à partir de personnages issus de sa propre imagination. En effet, deux romans ont succédé à Victor...