Siffle la bouilloire, viennent ses histoires, au parfum de foire.
Bernadette Heinrich est conteuse, poète en devenir. Elle est née au confluent de la Meuse et de la Sambre, un jeudi d’octobre dans les années soixante. Sur sa vie intime, elle reste secrète. Le dévoilement se fera ou pas dans la rencontre. Alors, que dire ? Elle a commencé son parcours par un engagement professionnel dans le monde associatif. Étonnamment, elle a découvert le monde artistique tardivement, elle avait déjà la trentaine. Cela a été le coup foudre. Elle se construit aussitôt un répertoire de contes et d’histoires qu’elle raconte sur les bancs publics, dans les parcs ou dans divers lieux insolites dont les cimetières ; ce lieu de connexion, entre le monde des vivants et celui des morts, l’inspire. Elle aime explorer le fantastique qui couve sous nos pas.
Sensible aux questions politiques, elle devient membre du Comité de Concertation des Arts de la Scène en FWB (2015) et assure pendant six ans la présidence de la Fédération des Conteurs Professionnels de Belgique. En 2016, elle crée avec Abdelmalek Kadi une compagnie le
Collectif Fabula, un collectif artistique interdisciplinaire.
La production de nombreux spectacles jalonne son parcours :
Y a un os !, J’ai faim, Nuit blanche, L’envers du décor, Arbres vivants et tout récemment
Les Oreilles du Silence. Lorsque Cécile Stella, la présente au Festival des arts de la parole à Fumay (FR) elle dit : « Déjantée, surréaliste, profondément tendre et émouvante, la proposition de Bernadette Heinrich est inclassable, laissez-vous embarquer dans cette autre dimension ! »
Les Oreilles du Silence, aux éditions maelstrÖm reEvolution, est sa première publication.