Il était une fois, il y a bien longtemps ... Un soir de 1967, à l'heure où les parents lisent un conte à leurs enfants émerveillés, Bénédicte Noirhomme respira sa première bouffée d'air frais à Hotton en Ardennes, terre de ses ancêtres et royaume de moult petits peuples des forêts. Présage d'une vie de rêverie, d'écriture et d'illustration ? Pas du tout ! Après une scolarité plutôt scientifique et sportive à l'Institut-Notre-Dame de Marche-en-Famenne, elle enseigna pendant vingt ans, dans ce même établissement, sciences, étude du milieu et religion, sa créativité et son imagination réservées à la pédagogie et aux loisirs avec ses deux enfants. Ce sont des raisons médicales qui l'éloignèrent définitivement de son métier et ouvrirent les portes de la créativité à plein temps. Que de vies en une seule ! Sculpture, céramique, dessin, histoire de l'art, illustration, en Académie, en atelier et en autodidacte. Elle anima aussi quelques stages de céramique et de créativité libre. Seul objectif : libérer sa créativité au fil de son évolution personnelle, des opportunités, des rencontres, des aspirations du moment et une nécessité de matérialiser les trouvailles rapportées des fouilles archéologiques de ses mondes intérieurs. Après 15 ans d'errance sur les boulevards de l'art, elle se promène enfin en autodidacte, à son rythme sur les petits sentiers bucoliques de la créativité libérée à travers l'écriture et l'illustration de contes alchimiques.