Auguste DAUFRESNE DE LA CHEVALERIE

PRÉSENTATION
Auguste Daufresne de la Chevalerie est né le 04 février 1918 à Walcourt.Fils cadet d'un soldat de l'Empire, il entra fort jeune dans l'armée, publia des articles dans les journaux militaires, des études sur la cavalerie, l'une intitulée : Biographie du maréchal de Luxembourg, et l'autre : Biographie du général van Remoortere. Il se fit surtout connaître comme poète par ses Légendes poétiques des saints, Récits de l'Ardenne, Évangiles, Chansons et poésies détachées.Carrière militaireIl embrassa la carrière militaire à l'âge de douze ans en s'engageant comme soldat au 1er Régiment de Chasseurs à cheval. Il se maria le 23 juillet 1855 alors qu'il était en garnison à Mons, dut surmonter la perte de son épouse et de sa seconde fille, mortes après l'accouchement le 30 janvier 1857, et se remaria deux ans plus tard, le 15 février 1859. Au rythme des années, il gravit tous les échelons jusqu'à devenir major en 1868.En juillet 1870, alors que s'ouvraient les hostilités franco-allemandes, le Roi Léopold II de Belgique mit sur le pied de guerre l'armée royale belge. Auguste, alors major, prit le commandement de l'escadron du 2ème Régiment de Lanciers.Itinéraire littéraireEncouragé par le poète montois Benoît Quinet, Auguste Daufresne de La Chevalerie publia son premier recueil de chansons en 1855. Dans un style chaleureux, il y met en scène la patrie, la famille et l'honneur dans le décor verdoyant de l'Ardenne et de l'Ourthe, affluent de la Meuse.En 1856, Auguste fut reçu comme membre de la Société Royale des Beaux-Arts et de la Littérature de la Ville de Gand.Son engagement religieux qui transparaît dans ses poésies comme sa Vie de Jésus en vers, ou ses Légendes poétiques des saints lui valurent la Croix de Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, décoration militaire, en 1869.En 1873, il prit sa retraite de l'armée et s'installa à Oudenarde où il occupa les fonctions d'archiviste. Il continua son oeuvre d'écrivain. En 1877-1878, il publia dans la Revue Catholique de Louvain, Le récit Les deux conscrits. C'est de nouveau l'occasion d'une chronique de Durbuy durant cette fois-ci les guerres napoléoniennes qui sont décrites d'abondance du point de vue de la dure vie du soldat.Auguste Daufresne de la Chevalerie fut également membre d'une société archéologique et fut à l'origine de la mise en valeur, en 1879, du dolmen de Wéris dont il publia une étude Les antiquités du village de Wéris dans la Revue catholique.Il mourut le 28 mars 1881 d'un cancer de la langue. En souvenir de son oeuvre, une rue a été baptisée en son nom dans la localité de Durbuy.