Anne-Marie LANOTTE-BRADFER

PRÉSENTATION
Petite-fille d'un grand-père agriculteur, polyglotte autodidacte, Anne-Marie Lanotte est attendue à Tintigny le 11 novembre 1958. Elle prend son temps et vient au monde quelques jours plus tard. 1958, l'année de l'Atomium et des Stroumpfs. Une enfance campagnarde, heureuse, la conscience du bonheur. La découverte émerveillée de la lecture et de l'écriture. Un sentiment d'exil, déjà, avec l'internat à Virton, et davantage encore, avec les études de langues germaniques à Leuven. Il reste un manque, une sensation de rester sur sa faim : par curiosité, besoin de communiquer, elle apprend d'autres langues, latines, cette fois.Puis c'est l'entrée dans la vie professionnelle. Après un bref passage par les sphères européennes, la découverte d'un nouveau continent : le monde bouillonnant, passionnant, de l'associatif. L'adoption internationale et l'aide humanitaire, la plongée dans les bidonvilles et les orphelinats de Séoul, Manille, Bombay, ...Tant et tant d'enfants attachants, auxquels on ne peut s'attacher. Anne-Marie Lanotte a coutume de dire qu'elle n'a pas d'enfants "à elle". Mais il y en a eu bien d'autres.En plein milieu de vie une grande fracture. Se relever, un jour à la fois, tout en réalisant un vieux projet : aller à pied à Compostelle. Se reconvertir, dans le microcosme belgo-belge d'un grand service public, se plier aux arcanes de l'administration où l'improvisation n'est pas de mise. Trouver le salut dans l'écriture. Découvrir la poésie, le slam.A l'âge de la "retraite", le retour fréquent aux racines gaumaises, plus que favorisé par le grand confinement. Fil rouge d'une vie de traductrice et guide : donner à comprendre, transmettre.