Les surréalistes, français ou belges, n’ont jamais lésiné sur les moyens quand il s’agissait de malmener le public dans ses habitudes et ses conventions. Chahuts, irrévérences, coups d’éclat ou de poing, pamphlets, scandales, tout cela fait partie d’un arsenal de moments forts, volontiers inventorié par les historiens de la littérature. Mais lorsqu’il s’agit d’étudier en profondeur les mécanismes réels des processus sous-jacents à la subversion des images, il ne se trouve plus grand monde…Heureusement, il y a Valentina Bianchi, enseignante en littérature française à Bucarest, spécialiste de Beckett et de nos Lettres. Dans un essai très riche, refonte de sa thèse de doctorat, la chercheuse a réussi à circonscrire la catégorie de ces objets que Nougé qualifiait…