Nous sommes en 1903. Un scandale d’une ampleur inédite secoue la Belgique, le France, et les pays voisins. Les Carnets du Roi, un ouvrage publié anonymement à Paris, et rapidement interdit à Bruxelles, dresse le portrait d’un autocrate à barbe blanche. Arrogant, prétentieux et roublard, il se révèle plus soucieux de s’enrichir et de collectionner les maîtresses que de veiller au bien commun des citoyens et au respect des lois d’un état démocratique. On pourrait ainsi, à la lecture de cet ouvrage piquant, aujourd’hui réédité, s’amuser à faire de ses meilleures pages un quizz politique bien actuel. Par exemple, quel candidat d’un grand parti de droite évincé à l’élection présidentielle française aurait pu déclarer ceci : « Lorsque j’ai compris que seul…