Luce Binot, romaniste, a accompli une carrière complète de professeur de Lettres à l'Athénée Royal de Seraing. Dès 1970, elle commence à publier des poèmes où s'exprime un regard à la fois intime, spontané, érudit et subtil (on l'a qualifié de « franciscain » mais il est très loin de l'émerveillement naïf) porté sur la nature qui l'entoure. Elle contemple et aime surtout les fleurs simples des prés campagnards, pour lesquelles elle compose, au fil des recueils, un imposant herbier. Dans ce registre, l'achèvement le plus remarquable est atteint sans conteste dans La brunelle, texte enchevêtré dans une rêverie de Jean-Jacques Rousseau et confinant au surréalisme, illustré par André Wilkin (1977). Mais la sympathie de Luce Binot s'étend aussi aux petits animaux qui fréquentent ces prés (Poèmes pour un bestiaire, 1973 ; Trois renards, 1976).
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