« Après avoir inventé le récit d’enquête poétique dans Disparue, Catherine Barsics, dans ce nouveau livre, repousse encore plus loin les limites du genre. D’un ton faussement naïf, elle dépeint des scènes de plage en Italie, la lumière et les corps, les vagues, le travail des UV, et crée un album rempli d’instantanés qui nous renvoient à nos propres expériences de l’été.
Nous sommes dans de la poésie, c’est évident, mais de la poésie capable d’humour et de désappointement, de la poésie qui nous raconte tel.les que nous sommes, sans jamais se regarder écrire, même si chaque mot est à sa place et parfaitement pesé. Entre étude comportementale, chronique d’une monotonie ordinaire et esquisse d’une philosophie du grain de sable, Catherine Barsics nous emmène en voyage, mais un double voyage, puisqu’une fois que la mer se retire et que l’été est loin, commence la saison solitaire, froide, celle de l’écrit. Celle de la page. » – Antoine Wauters