Résultats de recherche pour “Daniel Laroche” 61 à 90 (116)

Solitude Europe

Rares sont les livres de poésie qui affrontent explicitement les aspects ingrats de la vie contemporaine, qu’ils soient bénins ou dramatiques : attente du bus, passager clandestin…

Travail de dire

«  Écrire un poème après Auschwitz est barbare, et de ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes…

Tintin. Du cinéma à la BD

Sur les connivences entre le cinéma et les Aventures de Tintin , l’on disposait déjà de multiples indications, grâce aux entretiens d’Hergé avec Benoît Peeters…

Henri Michaux. Dans la ferveur d’une complicité

Octobre 1984 : le corps d’Henri Michaux est mis en bière en présence d’une vingtaine de personnes, désignées…

Les contes du whisky

En 1925, le Gantois Raymond De Kremer, 38 ans, a déjà publié divers textes dans des périodiques, la plupart en néerlandais, sous le pseudonyme « Jean Ray ». C’est alors que La…

Près de la goutte d’eau sous une pluie drue

Tel qu’il se révèle à petites touches dans ce nouveau recueil, l’auteur n’est pas un écorché…

Mantoue est trop loin

Madeleine Bourdouxhe, dont Gallimard a publié La femme de Gilles en 1937, soumet à l’éditeur en 1956 le manuscrit d’un nouveau roman, Mantoue est trop…

Neuvaines 7 à 9

Daniel DE BRUYCKER , Neuvaines 7 à 9 , MaelstrÖm, coll. « Poésie », 2020, 239 p., 16 €, ISBN 978-2-87505-365-7Troisième et dernier tome des Neuvaines , le nouveau…

Au pays des osmanthus

Le nouveau livre d’ Anne Rothschild relève d’un genre que, en notre époque de mondialisme instantané, on pouvait croire un peu oublié : le récit de voyage. Il…

Œuvre poétique complète 1948-1990

Notre littérature après 1945 comporte un volet anticonformiste connu sous l’appellation « Belgique sauvage »…

Tout est paysage

Une certaine disparate, à première vue, règne dans le dernier livre de Stéphane Lambert , consacré à la peinture. D’abord, les neuf textes rassemblés ont paru précédemment…

N’être que ça

«  J’avais soudainement l’intime et profonde conviction de naître  ». Ainsi débute le nouveau livre d’ Yves Namur , inscrit d’emblée dans le scénario de l’ illumination…

Avec l’écarté et autres poèmes

Jacques VANDENSCHRICK , Avec l’écarté et autres poèmes , Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2021, 218 p.,…

Vincent van Gogh. Questions d’identité

D’une présentation luxueuse – format généreux, papier de qualité, mise en page soignée, iconographie impeccable –, le…

Élégies paisibles

On aurait pu croire obsolète l’élégie, ce genre poétique d’origine ancienne où s’éploie une mélancolie existentielle, voire un incurable sentiment de manque ou de…

Je vous regarde partir

On le sait, les femmes écrivains accordent une attention éminente à la relation entre l’enfant qu’elles furent et leurs parents, leur mère en particulier.…

L’interprétation à l’œuvre. Lire Lacan avec Ponge

Comme Sigmund Freud et Jacques Lacan, de nombreux psychanalystes proclament leur modestie…

Neiges. On ne voit que dehors

Ouvrir Neiges , de Pierre-Yves Soucy, c’est entrer dans un monde éthéré, austère, presque abstrait, apparemment dépourvu de chaleur ou de…

Quand tu aimes il faut partir. Sur

Publiée par les éditions Invenit à Tourcoing, la collection « Ekphrasis » confie à des écrivains le soin de commenter en toute…

Henri Michaux. Dans la ferveur d’une complicité

Octobre 1984 : le corps d’Henri Michaux est mis en bière en présence d’une vingtaine de personnes, désignées…

Travail de dire

«  Écrire un poème après Auschwitz est barbare, et de ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes…

Tintin. Du cinéma à la BD

Sur les connivences entre le cinéma et les Aventures de Tintin , l’on disposait déjà de multiples indications, grâce aux entretiens d’Hergé avec Benoît Peeters…

Remuer ciel et terre. Poésie

Norge Illustré par

En 1984, voulant remettre à l’honneur l’œuvre de Norge, les responsables de la collection Espace Nord s’adressent à J.M. Klinkenberg, professeur à l’université…

Tjukurrpa

« Tjukurrpa » est un mot de la langue anangu, propre à un peuple aborigène d’Australie. Il signifie « le temps du rêve », cette ère mythique totalement éthérée qui a précédé la…

Neuvaines 1 à 3

Sous le titre Neuvaines 1 à 3 , Daniel De Bruycker signe non pas un simple « recueil » de poèmes, mais le premier volume d’une trilogie à l’architecture très élaborée.…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone. Tome 1 – L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche Partagez : Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)…

Petits riens pour jours absolus

C’est un recueil polygraphique, pourrait-on dire, que nous donne Guy Goffette avec Petits riens pour jours absolus , titre à la fois modeste et réfléchi…

André Sempoux. L’écrit bref : comme givre au soleil

André Sempoux est un écrivain doublement discret : il investit peu d’énergie dans…