L’écrivain flamand Stefan Hertmans (né en 1951) avait en sa possession depuis plus de trente ans des cahiers remplis par son grand-père, avant d’oser prendre connaissance de leur contenu.
C’est ce que nous explique l’auteur dans les premières pages de Guerre et Térébenthine (Gallimard, 2015), tout de suite après avoir évoqué ses souvenirs les plus anciens de cet homme énigmatique mais aussi secret qui avait survécu aux horreurs vécues dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale, qui fut mis à la retraite pour cause d’invalidité de guerre à l’âge de 45 ans et se concentra par la suite sur ce qui était devenu pour lui plus qu’un violon d’Ingres: la peinture – il avait obtenu un » brevet de capacité en peinture et dessin anatomique « .
Hertmans découvre et nous livre graduellement, par étapes, la poignante réalité de ce « plus ».
Résister pendant trente ans à la tentation de lire ces cahiers pourrait sembler pathétique, une forme de Wichtigtuerei,…
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique…
Aujourd'hui, rien ne va plus. La maman de Tom pleure et son papa rentre très tôt à la maison... Petit à petit, Tom comprend ce bouleversement : son grand-père est mort. Ils partent voir Grand-Mère. Ce n'est pas Noël, ce n'est pas dimanche, et pourtant, toute la famille est réunie. Avec ses cousins, Tom va jouer dans le jardin et devant la brouette, ils décident de faire un énorme tas de feuilles... comme avec Grand-Père ! Aujourd'hui rien ne va plus. La maman de Tom pleure et son papa rentre très tôt. Petit à petit, Tom comprend ce bouleversement : son grand-père est mort. Ce n'est pas Noël, ce n'est pas dimanche, et pourtant, toute la famille est réunie. Avec ses cousins, Tom va jouer dans le jardin et devant la brouette, ils décident de faire un énorme tas de feuilles…comme lorsqu’ils étaient avec Grand-Père. Ce petit album évoque avec précision…