Résultats de recherche pour “M&” 1471 à 1500 (1676)
On peut dire , sans trop se tromper, que le théâtre wallon connaît ses débuts au 18e siècle, si l’on excepte l’une ou l’autre «moralité» (vers 1630) et quelques…
Des deux côtés de la rivière, Comines, l’incontournable
[Traduit du néerlandais par Pierre Lambert] Les deux Comines, situées sur les…
Ratacaedje: Pocwè rnoyî nos atnances tîxhones?
A stou on tins ki, dins l’ coirnêye walone del gazete « L’ Avni do Lussimbork », ki s’ loméve droldimint…
Li droet d’ rire des djins e walon
Oufti ! Li tribunå coreccionel di Dinant vént di rinde si sintince dins l’ afwaire « Tchanteu Mimile disconte Fås Aviyateur Hermane ».…
Taiss k’ oyi, don, vos, Ritchåd ! Li frairisté ki vos djåzez la, cwand les vijhéns vinént basti « al corwêye », dji l’ a co cnoxhou e 1960, a Transene, cwand on-z a rbasti nosse manaedje.…
Nosse lingaedje, live da André Mottet
Rilidjon / Novea live e walon Nosse lingaedje li prumî live da André Mottet nos rmimbere sacwantès vraiyes, a môde di baltreye. L’…
Textyles 61 : Penser la bibliothèque
« […] on m’oubliera. En attendant, j’aurais écrit, aimé, bondi de surprise en surprise, et surtout lu, lu sans fin », note la romancière belge Caroline…
Les éditions Magellan et Cie déclinent à l’envi une collection forte déjà de près de quarante volumes qui rassemblent des auteurs de nouvelles d’un…
Bourses de soutien en bande dessinée
La Fédération Wallonie-Bruxelles octroie des bourses de soutien aux auteurs et autrices en bande dessinée. Le prochain appel se termine le 30 janvier 2023. Un autre…
Bruno WAJSKOP , Œil de linge , La muette, 2022, 110 p., 12 € , ISBN : 978-2-35687-881-6Mourir. Rien de plus anodin. La preuve : cela arrive à tout le monde, une seule et bonne fois. À moins…
Alice vient de souffler ses dix-sept bougies lors d’une fête surprise entourée de famille et amis et termine tout juste son année scolaire. Comme les adolescents…
Pédagogue de terrain au long cours, Françoise Chatelain est une praticienne passionnée, une vraie : professeur de français dans un athénée hennuyer pendant près de trente ans, elle est aujourd’hui inspectrice « de l’officiel » après avoir obtenu un doctorat à l’ULB (chez le Prof. Paul Aron, avec qui elle a signé un Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire , publié au Cri en 2009). Explicitement sous-titré Anthologie historique commentée , son dernier-né, intitulé Enseigner la littérature française en Belgique francophone , est le fruit ô combien comestible de cette thèse de doctorat. Car l’ouvrage est à la fois roboratif et digeste, savoureux et piquant. Parcourant plus d’un siècle et demi de programmes et de manuels, de théories et de pratiques pédagogiques dans l’enseignement du français, il ne cache rien des us et coutumes réellement vécus dans les classes ni des coups de sang et de gueule de francs-tireurs du métier. Pas plus d’ailleurs que des récits d’anciens potaches, quand ceux-ci, devenus écrivains, en font la matière même de leurs œuvres.Cela nous vaut de délicieux morceaux… d’anthologie ! Ainsi le grand Verhaeren n’hésitait-il pas à écrire au début du siècle dernier : « L’enseignement d’il y a vingt ans avait pour but sournois de vous dégoûter du génie. On choisissait les chapitres qui voisinaient avec les lieux communs les plus aplatis. On n’étudiait point un écrivain ; on vérifiait l’observation des règles dans un livre. »Le poète et essayiste Iwan Gilkin, un des « patrons » du mouvement littéraire de la Jeune Belgique, qui termina sa rhéto en 1876 à l’Institut Saint-Louis de Bruxelles, dénonce ci-après l’apprentissage des figures de style (pensum artificiel qu’on impose pourtant toujours à nos collégiens d’aujourd’hui !). « Il est nécessaire que les écoliers apprennent à distinguer le langage simple ou exact du langage figuré, mais la nomenclature et la classification des figures ne sont que passe-temps de grammairiens sur lesquels il est ridicule de les faire pâlir. C’est le picotin des Vadius et des Trissotin ; le véritable écrivain les emploie sans même y penser, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Tout ce que les écoliers en tirent, c’est un répertoire d’injures savantes qu’ils se lancent à la tête durant les récréations : sale catachrèse ! ou prosopopée de malheur ! » Manifestement, Hergé et le capitaine Haddock avaient pratiqué Iwan Gilkin…Mais, trêve de plaisanterie, l’anthologie de Françoise Chatelain est avant tout un solide ouvrage sérieux qui offre à son lecteur une éclairante dimension historique explicitée par des commentaires jamais pédants. De plus, les pratiques récentes et contemporaines ne sont pas oubliées, loin de là, puisque nombre d’acteurs et de témoins de ces dernières années sont appelés à la barre. Témoignent ici les Quaghebeur, Klinkenberg, Aron, Rosier, Dumortier, Dufays… Passionnant !Un livre à conseiller à tout prof de français, à imposer à chaque inspecteur de la discipline, à faire mémoriser par tout chercheur en pédagogie, à injecter en intraveineuse à chaque ministre de l’Enseignement. Christian LIBENS ♦ Lire l’article de Françoise Chatelain sur l’enseignement de la littérature belge dans …
Lilian et le Roi. La biographie
En 2000, Olivier Defrance, alors diplômé en histoire fraîchement émoulu de l’ULB, est encouragé par ses maîtres à poursuivre un vaste…
Le Domino gris. Poèmes en prose
Enfant, nous jouions aux dominos, tout en nous travestissant sous un masque de tissu. Adolescent, nous tentions d’en saisir les combinaisons…
Comme elle l’a elle-même noté dans la notice autobiographique de son blog, Liliane Schraûwen mène une existence pétrie de littérature, que ce soit…
, Toi l’égaré (Poèmes inédits)
Né à Uccle le 1er octobre 1955 sous le nom de Jean-François de Bodt, François Muir est, selon Marc Quaghebeur [1] , « le poète le…
2015, l’heure de la retraite. De la vie professionnelle de Valentin, nous apprendrons peu, sinon qu’elle fut terne et bien rangée. Anodine. Pot de départ payé, Valentin s’installe seul…
Les recettes du polar sauce Lapin
Comme Joseph Delmelle jadis ou Joël Goffin naguère, Guy Delhasse est un chasseur de fantômes d’écrivains, c’est-à-dire qu’il s’est donné…
Mal blessée. Journal philo amoureux 2.0 d’un enfant du siècle
Olivier Terwagne a retrouvé le journal de Constance dans une maison…
Le recueil de Thierry Werts qui paraît aux éditions Pippa se lit comme un carnet d’impressions de voyages. Ou plutôt, comme les éclats d’une mémoire vagabonde…
Il y a douze ans, Joyce est partie au Mexique avec son mari Richard et sa fille Lily de deux ans. Un moment d’inattention…
Les jours passent comme un bouquet de sensations hétéroclites, une mosaïque d’instants. Francesco Pittau tente de capturer ces surgissements, ces révélations…
Artiste plasticienne, Laurence Skivée interroge la vie par le dessin, par la photographie, la sculpture, la vidéo au fil d’une attention à ce qui se dérobe,…
Poète, dramaturge, nouvelliste, Daniel Simon traverse la littérature en électron libre aussi nourri de rêves éveillés que vigilant observateur des heurs et malheurs d’un monde…
Le rire du jeune crocodile. Une enfance au Congo belge de 1950 à 1960. Récit d’une odyssée
Le récit que Jean-Marie Dubetz nous donne à lire est composé de fragments de son enfance dans l’ancien Congo belge, depuis ses premiers souvenirs jusqu’à ses dix ans. Il souligne d’entrée de jeu sa volonté de transmettre son histoire au sein de sa famille, mais aussi auprès d’un public plus large intéressé par son vécu particulier et l’empreinte que ce dernier a laissée sur lui, à savoir la capacité d’émerveillement de l’enfant face à la beauté du monde dans lequel il a grandi. Comment tant de souvenirs ont-ils pu rester marqués dès l’âge de deux ans dans ma mémoire ? Oserais-je dire qu’un coucher de soleil sur ce fleuve gigantesque ne pouvait que laisser des traces indélébiles ? La magnificence de la nature au milieu de laquelle je me trouvais a sans doute eu pour effet de stimuler une sensibilité prête à éclore. Est-ce un hasard si aujourd’hui je suis toujours prompt à m’émerveiller ? Mon regard semble en tout cas d’abord à l’affût du moindre signe de beauté. Ce n’est qu’ensuite qu’il relève ce qui malheureusement semble l’altérer. Jean-Marie Dubetz nous raconte ainsi son enfance divisée en deux parties : il passe les six premières années de sa vie sur plusieurs bateaux avec son père (qui est batelier), sa mère et son frère André. Ensuite, il mettra les pieds sur terre pour nous raconter les quatre années suivantes où il emménagera à Léopoldville, son père réparant désormais les cargos. L’auteur a pris le parti de raconter son histoire à travers son regard d’enfant. Une série de souvenirs juxtaposés nous sont donc dévoilés, où l’on devine en filigrane les particularités du régime colonial, la minorité dominante, le monde de privilégiés auquel appartient Jean-Marie. Maman salue, porte son attention à la santé des hommes. Quand il y a un souci, pendant la traversée, c’est à elle que l’équipage fait appel, car c’est connu, la femme du capitaine soigne aussi. Je vois, j’entends, je comprends. Ma langue est blanche comme celle de maman. Au creux des machines, dans les cales, au village, la noire chante, supplie ou crie. Tout en haut du bateau, la blanche prime. Pourquoi, comment ? Quand je parle blanc comme mes parents, le roi c’est moi. J’adore ça. Vous l’aurez compris, Le rire du jeune crocodile n’est pas un récit engagé qui aurait pour objectif de retracer minutieusement les détails de l’histoire de l’ancien Congo belge. Nous découvrons davantage au fur et à mesure des pages le questionnement d’un enfant, qui nous raconte essentiellement les bêtises qu’il a faites avec son grand frère, inconscient des dangers de la faune locale qui l’entourait (les crocodiles, les hippopotames, les mouches tsé-tsé et les moustiques prêts à transmettre la malaria n’étaient jamais loin). Lorsque le Congo est en passe de devenir un état indépendant, les émeutes, les troubles dans la capitale et le racisme envers les noirs sont en arrière fond, mais n’inquiètent jamais le petit Jean-Marie, dont la principale préoccupation est de s’amuser. Le rire du jeune crocodile est une histoire agréable à lire. Elle est préfacée par Pie Tshibanda, qui salue le travail de transmission et interroge sur le statut de réfugié, dans lequel nous pouvons tous un jour basculer. Un petit bémol : dommage qu’il y ait tant de fautes d’orthographe. Séverine…
Henri Michaux. Dans la ferveur d’une complicité
Octobre 1984 : le corps d’Henri Michaux est mis en bière en présence d’une vingtaine de personnes, désignées…
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