Résultats de recherche pour “M&” 1321 à 1350 (1680)
En 1968, j’effectuais une tournée des bouquineries bruxelloises pour me procurer au moindre prix les exemplaires des " Aventures du commissaire…
Quelques questions – à Nicolas Ancion
Nicolas Ancion est né à Liège. Il est l’auteur d’une dizaine de romans qui lui ont mérité de nombreux prix littéraires. Il voyage beaucoup et déménage…
Les Droles di lodjeûs, Les nut’ di mâle leune XX Une belle réussite . Le texte des chansons est le plus souvent l’œuvre de Jean-Pierre Vervier, à part l’un ou…
Hanska – la condition humaine en abyme
Hanska , le sixième roman de Rossano Rosi, a des allures de matriochkas, ces poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres, mais de manière si…
Thilde Barboni: Sciences en bandes dessinées
Quelles sont les sciences évoquées par Thilde Barboni * , et quelle est leur place dans les intrigues de ses…
Bagance : les sins-cour, les sins-vergougne, les rovyisses eyet... Dj’ a fwait m’ prezintaedje e deus côps_; li deujhinme respond l’ prumî. Li cmince, ça vos pout…
L'adaptation en théâtre wallon et en français
L’écriture du théâtre dialectal mérite que l’on réfléchisse à ses enjeux, à ses contraintes,…
Dans le petit volume intitulé « La poésie est-elle un mensonge ? », 70e numéro des Cahiers du journal des poètes, Jean Cocteau déclare avec l’aplomb un tantinet…
Istwere : djusse divant l’ fén di l’ URSS: Tchanteu d’ rok a Vladivostok
Vladimir Kousmin a dandjreus…
Le Non-Dit - 103 - avril 2014 - Rousseau-Maeterlinck
Sommaire • Maeterlinck. La traversée du miroir par Michel Joiret • Le Promeneur le plus solitaire n’est jamais seul par Joseph Bodson…
Dj’ a-st-alouwé a cori d’ on hâr d’ on hote, a-z-inmer chal, a hanter la. A-z-ovrer come on bètch-fièr, a haper dès vètes èt dès bleûvès sognes, a tchoûler d’…
Les langues en indonésie. Pas de néerlandisation, mais une anglicisation
[ Traduit du néerlandais par Marcel Harmignies.]…
Marcel Thiry, une poétique dans la guerre? (in Vues d'ailleurs)
En mars 2016, l’Ambassade de Belgique à Kiev a commémoré le centième…
Bernard Debroux : Dans Métaphysique du bonheur réel XX , vous citez plusieurs fois cette phrase de Saint-Just, « Le bonheur est une idée neuve en Europe ». Par association d’idée, elle m’a ramené à un des spectacles les plus marquants dans mon souvenir de spectateur, 1789 du théâtre du Soleil, découvert en 1969 (!) et dont le sous-titre était une autre phrase de Saint-Just : « La révolution doit s’arrêter à la perfection du bonheur ». Dans ce même livre vous proposez une distinction entre différents types de vérité et les différentes formes de bonheur qui y sont liées : le plaisir pour l’art, la joie pour l’amour, la béatitude pour la science et l’enthousiasme pour la politique. Dans mon expérience de spectateur, il me semble que la réception de 1789 mêlait ces différents états : du plaisir bien sûr, mais aussi de l’enthousiasme ! Alain Badiou : Si l’on parle de ce spectacle en particulier, il est évidemment inséparable de l’enthousiasme flottant de l’époque toute entière, surgi en 1968. On allait de l’enthousiasme politique au théâtre et du théâtre à l’enthousiasme. Au théâtre, il y a une capacité singulière pour le spectateur qui consiste à transformer sa réception en quelque chose comme un bonheur, le bonheur du spectateur qui va faire l’éloge du spectacle à partir d’éléments qui peuvent être au contraire sinistres, tragiques, effrayants etc. C’est en ce sens que je dis que le théâtre reste dans le registre de l’art. Il y a un bonheur singulier qui est lié, non pas à ce qui est, mentionné, représenté mais au théâtre lui-même, le théâtre en tant qu’art. Dans le spectacle que vous évoquez, je suis d’accord avec vous, il y avait à la fois le bonheur du théâtre et l’enthousiasme qui vous mobilisait subjectivement pour changer le monde… B. D. : …et de la joie aussi … A. B. : Aussi, oui. B. D. : Peut-être pas la béatitude que procure la découverte scientifique! A. B. : Oh, sait-on ? Voyez la pièce de Brecht sur Galilée ! La singularité du théâtre est peut-être de produire un affect affirmatif avec des données qui, du point de vue de leur apparence ou de leur évidence, ne le sont pas du tout. J’ai toujours trouvé extraordinaire que les spectacles les plus effrayants, ceux dont on devrait sortir anéantis, arrivent à prendre au théâtre une espèce de grandeur suspecte qui fait qu’on sort de là illuminé, en un certain sens, par des crimes et d’infernales trahisons. B.D. : Les pièces de Shakespeare en sont un exemple frappant… A. B. : C’est la question paradoxale du plaisir de la tragédie. Aristote a tenté d’en donner une explication. Il a dit qu’au fond, nos mauvais instincts se trouvaient purifiés parce qu’ils étaient symbolisés sur la scène, et ainsi comme expulsés de notre âme. Il appelait ça « catharsis », purification. Nous sommes heureux au théâtre parce que nous sommes déchargés, par le spectacle réel, de ce qui empoisonne notre subjectivité. Le théâtre est une machine assez complexe. Il est toujours immergé dans son temps, donc il est traversé par les affects dominants du temps. C’est pour cela qu’il y a un théâtre dépressif ou un théâtre de l’absurde ou un théâtre épique etc. Mais d’un autre côté, quand il est réussi, quand il a la grandeur de l’art, il crée un affect qui est fondamentalement celui de la satisfaction, quelle que soit sa couleur, avec des matériaux on ne peut plus disparates. B. D. : En prolongement de cette réflexion, je voudrais faire référence à cette même époque (de l’après 68) et à mes débuts de travail dans l’action culturelle où j’aimais éclairer le sens de cette action en m’appuyant sur les concepts développés par Lucien Goldmann XX et repris à Lucacz de « conscience réelle » et « conscience possible ». C’était une idée très positive, très affirmative (qu’on peut bien sûr interroger et critiquer différemment avec le recul) qui supposait que l’art, la création, les interventions culturelles et artistiques pouvaient bousculer les habitudes sclérosées et produire du changement… Pourrait-on mettre en lien ces concepts et ces pratiques avec ce que vous appelez le « théâtre des possibles » que vous mettez en opposition avec le théâtre « théâtre » qui est dans la reproduction d’un certain réel édulcoré et où rien ne se passe…? A. B. : Je pense que le grand théâtre propose toujours une espèce d’éclaircie à la pesanteur du réel, éclaircie qui reste dans l’ordre du possible, et donc fait appel chez le spectateur à un type de conscience qu’il ne connaît pas immédiatement, qui n’est donc pas sa conscience réelle. Le théâtre joue en effet sur cette « possibilité ». Antoine Vitez répétait souvent que « le théâtre servait à éclairer l’inextricable vie ». L’inextricable vie, c’était le système d’engluement de la conscience réelle dans des possibilités disparates, des choix impossibles, des continuités médiocres. Le théâtre fait un tri, dispose tout cela en figures qui se disputent ou qui s’opposent, et ce travail restitue des possibilités dont le spectateur, au départ, n’avait pas conscience. Le problème est de savoir à quelles conditions cette conscience possible peut se fixer, se déployer, en dehors de la magie théâtrale. Y a-t-il réellement une éclaircie de l’inextricable vie ou simplement une petite parenthèse lumineuse ? C’est la question que vous posez : quelle est exactement la ressource d’efficacité du théâtre de ce point de vue ? Est-ce une capacité de transformation « réelle »? Est-ce que le passage de la conscience réelle à la conscience possible est lui-même réel ou simplement possible ? Je crois que lorsqu’on sort d’un spectacle, on demeure comme suspendu à cette difficulté… * B. D. : Le théâtre européen a été fortement influencé à partir des années 1970 et 1980 par l’irruption des sciences humaines dans l’espace social. A côté du metteur en scène on a vu apparaître le « dramaturge » au sens allemand. Celui-ci a pu même être considéré à un certain moment comme le « gardien » du sens. Le théâtre est un univers de signes (texte, jeu de l’acteur, scénographie, lumières, costumes) où tout fait sens. On entendait souvent lors de répétitions dire à l’acteur : « là, ce que tu fais, c’est juste ». Paradoxalement, je me souviens d’avoir assisté à des répétitions de pièces mises en scène par Benno Besson (qui avait pourtant travaillé de longue années avec Brecht à Berlin) encourager l’acteur en lui disant : « là, ce que tu fais, c’est beau ». A. B. : Je serai assez tenté d’admirer les deux approches et d’être dans une synthèse prudente afin d’éviter le choix. D’une certaine façon quand on disait « c’est juste », on emploie un mot qui est, soit du registre de l’exactitude, soit du registre de la norme. Juste est un mot équivoque. On peut en effet aussi bien dire : « Le résultat de cette addition est juste ». Le mot « juste » tire vers justice ou tire vers exact. Il est au milieu des deux. Je pense aussi que lorsqu’on disait « c’est juste » dans un contexte sournoisement politisé, c’était parce qu’on préférait dire juste que beau. Dire « c’est beau » était considéré comme trop intemporel… Les deux appréciations peuvent en vérité apparaître chez le metteur en scène à des moments et dans des contextes différents. « Juste » va tirer du côté de la conscience possible, de la fonction éducative du théâtre. « Beau », c’est autre chose, c’est le sentiment qu’on peut avoir d’être dans une lumière singulière, une éclaircie visible. « Beau » est une qualité intrinsèque de ce qui se voit, de ce qui apparaît, de ce qui est dit, de ce qui s’entend. Je dirais volontiers que la ruse du théâtre, c’est…
Le Pari (s) littéraire du Centre Wallonie-Bruxelles (in Vues d'ailleurs)
Au cœur de Paris, à deux pas de Beaubourg et du Marais,…
Début mai, Chantal Thomas, ou l’élégance littéraire française dans ce qu’elle a de plus authentique et sadienne, présentait à Passa Porta son dernier…
Li Rantoele - L° 87 - 4-2018 - Li Rantoele del sint-Rmey 2018 - Waeyen-tins
Sommaire • Ratacaedje: Pocwè rnoyî nos atnances tîxhones? par Lucyin Mahin…
Evelyne WILWERTH , Tignasse étoile, M.E.O., 2019, 164 p., 16€, ISBN : 978-2-8070-0105-3
[La Boue, par Christos Armando Gezos, 216 pages, traduit du grec par Clara Nizzoli, éd. MF, coll. Inventions, octobre 2023] Si les bons mots font les bons…
Alia CARDYN , Mademoiselle Papillon , Robert Laffont, 2020, 267 p., 18 € / ePub : 12.99 € , ISBN : 978-2221249352Gabrielle est une infirmière de 30 ans qui travaille au service…
[walon d’ Mârcinelle] [en wallon de Marcinelle] Il-aveut tcheû branmint dèl nîve lès deûs djoûs d’vant l’ Nowé, èçn-anéye la. Tout èsteut blanc. Èl rûwe èsteut pôjêre:…
Qué bia bouquèt ! Anthologie sonore du wallon namurois
Il est tentant de recourir à la métaphore…
Un livre, un extrait, un commentaire. Karoo vous propose un autre regard sur les livres ! Ici, la nouvelle « Arrière-cour » issue du recueil L'ombre et autres reflets de Daniel De Bruycker…
Réponse de Françoise Lempereur. Hommage à Jean-Jacques Gaziaux
Monsieur le Président, Messieurs les Sociétaires, Je…
Li pasquéye si passe dins l’èglîje di Baye. Il èst chîj eûres al nét. C’èst mèsse do sèmedi po l’ cinquyinme dîmègne di…
Lisez-vous le belge : une sélection de 45 livres belges pour la promotion à l'international
Pour promouvoir des autrices et auteurs…
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