À PROPOS DES AUTEURS
Geert de Kockere
Auteur de Willy

Geert De Kockere est né en 1962 à Tielt en Belgique. Il envisage tout d'abord de devenir enseignant et suit les formations nécessaires, avant de se tourner vers le journalisme. Il est aujourd'hui rédacteur en chef d'un magazine destiné aux 11-14 ans. Geert De Kockere est connu pour écrire des poèmes pour enfants, ses autres publications sont d'ailleurs très rythmées, empreintes de jeux de mots, rimes. Il a été récompensé dans son pays par quatre prix importants pour la jeunesse, il a publié depuis près de 45 livres.

Carll Cneut
Illustrateur de Willy

Carll Cneut est né en 1969 à Wervicq en Belgique. Il dessine depuis l'enfance. Après des études de graphisme à l'Institut Saint-Luc de Gand, il a été illustrateur pour des magazines féminins et pour la jeunesse. Son premier livre a été publié en 1996, et il s'impose depuis comme un talentueux illustrateur avec des albums aux merveilleuses illustrations. Il a reçu de nombreux prix, notamment le Paon d'or pour ses illustrations de Willy aux éditions Circonflexe et le prix de la Communauté flamande pour les Lettres 2014.


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À contresens

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Un jour, Monsieur Picaillon, l’homme le plus riche de la ville, perdit la clé de son coffre. Ce même jour, Basile-le-fil, l’homme le plus pauvre de la ville, découvrit une chaîne avec une clé au bout... A partir de ce jour-là, leur vie à tous les deux va complètement changer: pour Mr Picaillon,sans clé, plus moyen d’ouvrir le coffre pour avoir de l’argent. Mais pour Basile, qui n’aime qu’entendre Lire la suite Monsieur Picaillon a tout et Basile-le-fil n’a rien. C’est aussi simple que cela et l’histoire joue sur ce binarisme avoir tout / ne rien avoir ; être tout / n’être rien. Dans un univers gris où l’opulence et le manque se ressemblent soit par amas de possessions soit par amas de rebuts, la bascule entre les deux personnages tient à une clef. Une clef d’or ! Comme dans les contes merveilleux, la clef est celle du trésor sous la forme peu poétique d’un coffre-fort. Evidemment, la clef perdue par l’un est retrouvée par l’autre. Le riche appauvri et le pauvre enrichi se retrouvent sur un banc. Monsieur Picaillon récupère sa clef et Basile-le-fil la rend avec soulagement. Dans un livre à l’histoire convenue, le dénouement apporte une originalité. Contrairement à la majorité des contes, il n’y a pas de fin heureuse et les chemins des deux protagonistes se séparent sans modification aucune des comportements ni de l’un ni de l’autre. Basile-le-fil poursuit son chemin, heureux sous son parapluie et Monsieur Picaillon conserve et protège sa maison. En dépit de signe d’adieu empathique de Monsieur Picaillon, seuls les animaux, chat et chien, semblent regretter leur éloignement. Les personnages de la fable, le capitaliste à redingote et haut de forme, le pauvre avec son allure de randonneur scout semblent caricaturaux. La morale quant à elle traduit un état de fait « hélas, tout le monde sait que ceux qui ont tout regardent rarement ceux qui n’ont rien ». Cet album manque d’élan pour engager les enfants à réfléchir et chacun engagé dans sa voie y reste puisque même le hasard n’amène pas de modification. Le message véhiculé contredit les intentions de l’auteure. Danielle Bertrand…