Voyage de noces avec ma mère

À PROPOS DE L'AUTRICE
Véronique Sels

Autrice de Voyage de noces avec ma mère

Véronique Sels interroge notre place dans la famille et dans le monde. En 2018, son roman La ballerine aux gros seins est traduit en coréen et adapté au Sinchon Theater à Séoul en 2021. Lauréate de la bourse Sarane Alexandrian de la Société des Gens de Lettres. Même pas mort ! est son cinquième roman.

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Le Carnet et les Instants

Voyage de noces avec ma mère. Le titre surprend, intrigue, suggère une comédie pétillante d’ironie et de rires – un peu jaunes, peut-être.Sur un ton vif, direct, volontiers familier, Anne, l’héroïne du troisième roman de Véronique Sels, nous raconte comment, venue annoncer à sa maman, Dana, que Raphaël et elle, fraîchement mariés, partaient pour la Californie en voyage de noces, lui a proposé imprudemment de les accompagner. Comme si son bonheur se devait d’être partagé avec celle qui, tout juste divorcée après vingt-cinq ans d’un mariage tumultueux, soupirait d’envie à la pensée de ces lointains horizons. Invitation aussitôt acceptée.Mère et fille sont en tous points dissemblables. Autant la première, petite et très brune,…


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La colère des Mac Gregor

Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…

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