Visages de la littérature féminine


RÉSUMÉ

Prix de la Fondation Charles Plisnier 1988; Prix Yvonne Du Jacquier de l’Association royale des écrivains de Wallonie 1994


À PROPOS DE L'AUTEUR
Évelyne Wilwerth
Auteur de Visages de la littérature féminine
J’ai construit ma vie sur la beauté de mon enfance ! Une villa 1900 à Spa, l’harmonie de mes parents, un grand jardin avec trapèze, anneaux et balançoire, les bois et les Fagnes… Alors le rêve a jailli naturellement : « Moi, plus tard, je voudrais écrire des livres. » Le rêve s’est réalisé, en passant par quelques étapes. La philologie romane, l’enseignement du français pendant 9 ans. Puis la décision radicale : quitter le système pour me consacrer totalement à l’écriture. Et je me suis retrouvée en Provence, avec Manu van de Velde, un peintre né (presque) dans une poubelle. Et j’ai plongé dans la vraie vie bohème (problèmes financiers inclus !) Après un an et demi dans le Massif des Maures, retour à Bruxelles … pour raisons théâtrales : le succès de ma pièce « Hortense, ta pétillance », qui sera jouée pendant 12 ans. Alors tout s’est peu à peu développé. Les livres pour adultes (romans, nouvelles, essai, biographie) et les livres pour la jeunesse. Et ma thématique s’est affirmée : la désobéissance, la remise en question, les passerelles entre les êtres, l’audace, la prise de risques, la fantaisie, le mystère, l’enquête ou la quête. Un jour, j’ai réalisé que j’étais capable d’éveiller (ou réveiller) la créativité chez les autres. Je me suis lancée avec passion dans l’animation et les ateliers d’écriture (pour enfants, ados et adultes). Après 23 ans de compagnonnage complice, Manu s’est éclipsé au paradis (ou enfer ?) des peintres. Un départ que nous avons vécu sereinement. Aujourd’hui je savoure ma solitude peuplée . La création bien sûr, l’animation, mais aussi mon merveilleux réseau d’amitié, les chats, les voyages et les découvertes culturelles tous azimuts (cinéma, peinture, sculpture, photo, danse, littérature). Je me balance dans la plénitude, comme quand j’étais petite.  

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À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses œuvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son œuvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'œuvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…