Vingt chambres d'hôtel


RÉSUMÉ

Les Van Zeel, riches amateurs d’art, se tuent dans un accident de voiture. Quelques jours plus tard, leur fils Klaus, quarante-quatre ans, quitte son travail à la banque, Louis, le vieux majordome qui l’a élevé, et Blossom, sa maîtresse. Son errance le mène d’une chambre d’hôtel à l’autre, tantôt dans un palace, tantôt dans une pension sordide. Hanté par le passé, il cherche à retrouver le goût des femmes. Qu’importe qu’elles soient jeunes ou vieilles, belles ou laides.

Sa fuite, ou sa quête, l’entraîne dans un univers de plus en plus onirique, de plus en plus fantastique, à travers lequel l’auteur semble rejoindre certains maîtres flamands de l’étrange. De son point de départ, l’hôtel de l’Horloge, jusqu’à la vingtième chambre à l’hôtel du Bon Accueil, Klaus Van Zeel décrit une sorte de grand cercle qui le ramène, épuisé, à demi mort, jusqu’à sa maison où l’attend une dernière aventure extraordinaire.

Une des singularités de ce roman plein de surprises est le rapport conflictuel que le personnage principal entretient avec l’auteur, c’est-à-dire Dominique Rolin elle-même. Comme s’il était possible de sortir indemne des audaces d’une telle narration.



À PROPOS DE L'AUTRICE
Dominique Rolin
Autrice de Vingt chambres d'hôtel
Dominique Rolin naît à Bruxelles en 1913, d’un père bibliothécaire et d’une mère, française d’origine, professeur de diction. Son milieu familial, les relations entre son père et sa mère et, à partir de là, la relation amoureuse vont être les thèmes dominants de sa recherche littéraire. Il faut «comprendre que l’amour est ici une inlassable conquête sensuelle sur la haine première, la continuelle négation d’une négation, la ‘qualité d’une voix’ surgissant peu à peu d’un travail sans concessions sur la trinité maudite que dans la lettre-préface [à la réédition en 1991 de «Les Marais», paru en 1942] elle nomme ‘l’obsession de la mort, la peur de l’échec, la tentation de la haine’.» (Frans De Haes) Une grande part de l’œuvre est donc une forme d’autobiographie, l’écrivain revenant sur sa vie, depuis sa proto-histoire jusqu’à l’existence imaginée après son décès («Le gâteau des morts»). Parallèlement à la réflexion sur la famille, l’amour et la mort, celle sur l’écriture est un des axes majeurs de l’œuvre de Dominique Rolin. Elle s’interroge comme femme autant que comme femme écrivain («Le corps»), dans sa recherche identitaire du Moi. Ce questionnement sur sa pratique d’écrivain se traduit également par l’évolution perceptible dans ses différentes «manières». Partant d’une forme romanesque classique, Dominique Rolin, suite à l’influence des romanciers américains et du Nouveau Roman, construit ses livres selon des schémas plus en accord avec son propos : monologue intérieur, récit à plusieurs voix ou points de vue, toujours d’une construction rigoureuse. DES ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Virginia Woolf, Les Vagues, et, La Chambre de Jacob William Faulkner, Tandis que j’agonise 3 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Les Marais Dulle Griet L’Infini chez soi

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