2035. Le monde suffoque. Les climatosceptiques se font rares. Les demi-mesures ne sont plus à l’ordre du jour : il ne sera plus question de voyager par avion à compter du 1er janvier 2036. Les gouvernements offrent le droit à chacun d’effectuer un dernier voyage par les airs.
Alors que les aéroports du monde entier sont pris d’assaut sur fond de congés payés, Alex Larsen — 47 ans — fait le choix d’un aller simple pour les Açores, un jardin encore vert au milieu de l’Atlantique.
Devenu jardinier sur l’île de São Miguel pour entretenir les bas-côtés de la seule et unique route, la EN1-A1, il découvre les bienfaits du contact permanent avec la nature et les joies simples de la lenteur. Il y fait la rencontre inespérée de Guillermo, huit ans. Une amitié sincère naît entre le petit garçon muet et l’homme seul venu du continent.
Seule ombre au tableau, son installation dans le village de Faial da Terra est loin de plaire à tous les autochtones…
Auteur de Vert atlantique
Marc Meganck est né à Bruxelles en 1975. Licencié en Histoire et diplômé en Gestion culturelle de l’Université libre de Bruxelles, une rencontre avec l’éditeur Bernard Gilson au cours de ses études réveille en lui son désir d’écriture. C’est ainsi qu’en 2007, il publie son premier roman : Génération Raider chez Bernard Gilson Éditeur. Il collabore égalemet par la suite avec d’autres éditeurs (Aparté, 180° éditions…). Ses thèmes de prédilection sont déjà en place. Les petits riens de cette vie quotidienne qui nous colle à la peau. Les bistrots de quartier, la déambulation urbaine, la musique, l’amour, la mort de l’amour, l’amitié, la référence au père…
Les romans et les nouvelles se suivent : le voyage et les rock-stars décédées à 27 ans (Deux fois par an, 2009), un road movie sur les bords du Saint-Laurent au Québec (Port-au-Persil, 2010), ou encore un recueil de seize nouvelles liées entre-elles à la manière d’un faux roman (Camionnette rouge, 2010). En 2012, dans Les Dessous de la Cambre, il crée le personnage de Van Kroetsch, un chômeur longue durée jouant au détective privé, menant des enquêtes déjantées à Bruxelles et ailleurs. Avec Une Vie belge (2013), il nous offre un autre road-movie inter-générationnel dans lequel il espère trouver – en vain – un sens à ce pays de dimensions réduites dans lequel il vit. En 2014, Van Kroetsch est de retour dans Le Pendu de l’Îlot Sacré, pour une virée surréaliste à la découverte d’un Bruxelles face B.
Fidèle désormais aux éditions fDeville puisque ce Vert atlantique constitue le troisième livre qu’il publie chez l’éditeur bruxellois, Marc Meganck, une nouvelle fois, nous surprend par sa capacité à nous entraîner, dès les premières pages, dans son sillage. L’aisance dans l’écriture, la structuration fluide du récit, la manière qu’il a de croquer en quelques coups de plume, un personnage, une situation et l’époque font de ce roman, qui se déroule dans un futur proche, un livre que l’on ne quitte pas. Indécrottable citadin, passionné par l’urbanisme et l’architecture, historien de formation, l’auteur nous emmène sur les traces d’Alex Larsen. Petit fonctionnaire d’un sombre département du ministère, il est notamment …
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