Une gravure satanique

Alain Dantinne est né le 11 octobre 1951 à Namur. Il a entrepris des études de Lettres dans un premier temps, de Philosophie ensuite. Il enseigne aujourd’hui le Français (dans l’enseignement secondaire) et la Philosophie (à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc, à Liège). Dans les années quatre-vingt, il est le correspondant belge pour deux revues à Paris ("Gai pied" et "Masques"). Il publie un premier recueil en 1979 ("L’exil intérieur", réédité en 2005). Le suivant paraît aux éditions André De Rache en 1985, avec un avant-propos de Jean-Claude Pirotte. Deux autres suivront : en 1994, Michel Barré, un éditeur breton, publie une 'petite suite' de textes, "Treize poèmes pour Éric", une révolte spontanée, un cri jeté dans un ciel vide d’espoir. "De Consolatione Poeticæ" poursuit, en 2001, cette mélodie secrète, mais avec quelques notes de bonheur diffus. À partir de l’an 2000, il consacre une plus grande partie de son temps à l’écriture, il aborde le roman. Le premier, un pastiche, "Hygiène de l’intestin", est publié aux éditions Labor. Le suivant, "Journal d’un incapable", sort en 2006 aux éditions des Carnets du dessert de lune. Il participe au comité de lecture de L’Arbre à Paroles, l’éditeur de poésie d’Amay et publie régulièrement des nouvelles dans "Les Amis de l’Ardenne", la revue de Charleville. Poète du voyage, Alain Dantinne écrit pour le moment des "Carnets de Patagonie", et travaille également à l’élaboration d’un vaste triptyque sur la “movida” espagnole, "Le jardin des délices". Fils naturel du 'Velvet Underground' et de mai 68, Alain Dantinne n’a jamais pu placer ses mots dans les vers cadencés de la poésie élégiaque et, s’il use du sonnet ou du rondeau, c’est pour mieux en pervertir la forme, en faire surgir tout le poids de l’'Existé'. Prof de philosophie et de littérature, c’est avant tout le doute qu’il enseigne, une sorte de rage de vivre qu’il veut transmettre à ses étudiants. Sa révolte intérieure, son indicible déchirure recherchent de grands espaces telluriques ; il prend alors la route, traverse des cordillères, se perd dans des villes gigantesques, où il frotte sa solitude à la peau du monde. La poésie est pour lui le lieu, le seul, de la réconciliation impossible. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Achille Chavée, Le grand cardiaque Louis-René des Forêts, Ostinato 2 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Journal d’un incapable De consolatione poeticæ.