Ce livre rassemble des souvenirs d’enfance en terre amaytoise et, au-delà, des récits d’expériences universelles. Scènes de la vie villageoise, découverte du langage, de la littérature, de la mort, du corps et de la sensualité, bonheurs du jeu, douleurs de l’injustice, rapports parents-enfants, voilà quelques-uns des thèmes abordés. Avec humour et même espièglerie, Béatrice Libert évoque ces moments de tendresse, de révolte ou d’angoisses, de colère ou de fantaisie, explorant les rapports entre le monde fermé des adultes et celui ouvert de l’enfance. Écrire, pour l’auteur, c’est « descendre au charbon » et s’étonner d’être. Elle saisit au vol le mobile et l’immobile, le fuyant et le tenace, l’infime et le gigantesque. De récit en récit s’instaure un mouvement qui entraîne le lecteur vers sa propre remémoration.
Au-delà des souvenirs personnels, elle tente de saisir ce qui, un jour, a suscité le surgissement de la poésie comme moyen de transcender le réel. Mais on observera surtout la voix maîtrisée et dense, la justesse de l’écriture, la suggestion fine et profonde du rendu. Ces récits, qui connaissent ici une troisième édition revue et augmentée, s’adressent à tout public.
Éditeur : Couleur livres
Date : 2017
Format : Livre
Née le 1er décembre 1952 à Amay.
Professeur à la retraite. Régendat Littéraire, Liège. Diction, déclamation, art dramatique, Académie, Amay. Conservatoire, Liège.
Depuis 1979, j'ai publié des poèmes, nouvelles, récits, romans, monographies, essais littéraires et didactiques. Mes écrits peuvent accompagner un travail plastique, parfois le mien, plus souvent celui de quelqu'un d'autre, peintre, graveur, photographe. A ce titre, j'ai cosigné plusieurs livres d'artistes. Tout ce qui constitue l'existence m'intéresse, que ce soit son versant ludique, lumineux ou bien son versant sombre ou tragique. Je consacre ma vie à l'art, lieu de mes renaissances spirituelles. Je dirige deux collections aux éditions Couleur Livres. J'ai fondé le Festival des arts à Cointe.