Maria Malibran fut une chanteuse du début du XIXe siècle, à la voix fabuleuse, qui s’illustra surtout dans les oeuvres de Rossini, Bellini et Donizetti. Elle connut un immense succès, au cours de ses nombreuses tournées, qui lui firent traverser le monde. Sa vie tumultueuse contribua aussi à sa légende, et celle-ci s’éleva au mythe lorsque la jeune femme mourut, à vingt-huit ans, d’une chutte de cheval. Elle attendait alors un enfant. C’est à lui qu’elle s’adresse ici :
« Je n’aimais plus chanter. Peut-être même n’ai-je jamais aimé.
Tout au plus écouter la voix des autres. Et encore. Je sentais trop l’effort. derrière la beauté. Et la souffrance. Pour le péché originel, on dit que Dieu a condamné la femme à accoucher dans la douleur. Mais il l’a aussi condamnée à chanter. Sa joie, ainsi, ne serait jamais sans souffrance. La musique pure, ça c’est la part des anges. »
Auteur de Una voce poco fa : Un chant de Maria Malibran
Sandrine Willems est née à Bruxelles en 1968. Ayant commencé très jeune un parcours de comédienne, elle entreprend ensuite des études de philosophie, qui s’achèvent par une thèse de doctorat sur Georges Bataille. Une licence d’études théâtrales à Strasbourg la ramène alors au théâtre par la mise en scène. Elle réalise ensuite, pour le cinéma et la télévision, plusieurs courts et moyens métrages, ainsi que des documentaires musicaux. Enfin, l’écriture de scénarios l’ayant conduite à la littérature, c’est à celle-ci qu’elle se consacre depuis quelques années.
Véritable surprise que la découverte de ce livre ! En 1879, Marie Nizet publie Le capitaine vampire…
Gabriel est un tamponné de la vie incapable de dire non. Son besoin d’amour est insatiable !…
Victor Hugo : Les années d'exil et d'écriture à Bruxelles (L'Article n°4)
Collection "L'Article", n°4 Éditorial de Maxime Lamiroy : La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert notre tête et notre pays.La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert…