La mutti, elle les collectionnait les marrons. Y en avait plein son sac qui trainaient parmi d’autres babioles qu’avaient rien à faire là. Je le sais parce que je guignais souvent dedans, bien qu’elle m’ait dit que ça se faisait pas de regarder dans le sac des dames, surtout des vieilles. C’est vrai qu’elle était vieille, sacrément même, mais dans mon esprit c’est toujours la plus belle.
Une langue inventive et jubilatoire, des illustrations poétiques pour raconter les petits souvenirs des choses de l’amour.