Sans le proclamer, car c’eût été sacrilège voire même suicidaire dans une France contrainte au respect des lois, des princes et de la religion, Meslier avait tourné le dos à ce qui était sa raison d’être sociale.
Pour lui, la religion n’était que « mensonge, erreur et imposture ».
Non seulement il doute mais il accuse, pourfend et renie.
Cette violente révolte, qu’il ne pouvait évidemment pas proclamer au grand jour, il la consigne dans un manuscrit qui ne sera découvert qu’après sa mort.
Dès les premières lignes, il s’explique sur ce qui aurait pu être interprété comme veulerie, duplicité voire lâcheté ?
« Il aurait été trop dangereux et trop fâcheuse conséquence de dire ouvertement, pendant une vie, ce que je pensais de la conduite et du gouvernement des hommes… J’ai résolu de le dire après ma mort… »
Tout en demandant pardon pour ne pas avoir affiché publiquement ses convictions, il regrette d’avoir d’avoir…
Cahiers du Poème 2 - 13 - janvier 2017 - De janvier à décembre 2017
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