U4 (tome 1) : Jules | Objectif plumes

U4 (tome 1) : Jules

RÉSUMÉ

Paris. Jules vit reclus dans l’appartement familial du boulevard Saint-Michel depuis l’explosion du virus U4, qui a exterminé en dix jours la population, à l’exception des adolescents. Alors que les rues jonchées de cadavres sont le domaine des gangs violents, le garçon prend le risque de sortir pour trouver de la nourriture. Pour se donner du courage, il se met dans la peau du guerrier impavide qu’il incarne dans son jeu en ligne préféré, « Warriors of Time » (WOT). Les ados qu’il va croiser là-dehors seront-ils des ennemis féroces ou des alliés mus par un désir d’entraide ? Qu’est devenu son frère Pierre, qui avait un problème de drogue ? Leurs parents qui étaient à l’étranger sont-ils vraiment morts ? Les quelques militaires survivants sont-ils bienveillants ? Pour ne pas devenir fou, Jules s’accroche à son objectif : survivre jusqu’au jour du rendez-vous avec l’énigmatique Khronos, le maître du jeu. Se pourrait-il qu’il soit aussi le Maître du Temps ?

À PROPOS DES AUTEURS
Pierre Paul Renders

Auteur de U4 (tome 1) : Jules

Pierre-Paul Renders est né en 1963 à Bruxelles où il a vécu de 1989 à 2001, mais il est originaire de Montigny-le-Tilleul, dans la région de Charleroi. Il vit actuellement à Hennuyères, entre le Hainaut et le Brabant wallon.
Féru de langues anciennes (latin et grec), il termine en 1984 une licence et agrégation en philologie classique à Université catholique de Louvain. Par intérêt pour la création et la communication audiovisuelles, il entre ensuite l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) de Louvain-la-Neuve, dont il sort avec un diplôme de réalisation en 1989.
C’est avec La tendresse, l’un des courts métrages du film collectif Les sept péchés capitaux, qu’il fait ses premiers pas dans la fiction en 1992. Suivront Thomas est amoureux et Comme tout le monde. Parallèlement, il travaille pour la télévision et réalise plusieurs émissions de Double sept pour la RTBF-Charleroi (1993-94). Entre 1996 et 1998, il dirige divers documentaires et films de montage pour Médecins sans Frontières Belgique, parmi lesquels Sommeil trompeur, un documentaire de 52 minutes sur la maladie du sommeil en Angola coproduit et diffusé par la RTBF. Il pratique aussi la direction d'acteur pour une série télé et anime à l'occasion des stages pour acteurs face à la caméra, notamment au Studio Parallax à Bruxelles.
Depuis 1990, il est également chroniqueur et critique de bandes dessinées pour le Journal du médecin, avec un intérêt tout particulier pour la nouvelle bande dessinée indépendante.

(Biobibliographie actualisée le 11 septembre 2008. TH)

Denis Lapière

Auteur de U4 (tome 1) : Jules

Licencié en sociologie à l'Université Catholique de Louvain, mais surtout passionné de bande dessinée, il ouvre une librairie spécialisée à Charleroi et, au milieu des années 80, se lance dans l'écriture de scénario. Il travaille d’abord dans Le Journal de Spirou, puis crée Mono Jim en 1987 dans L'Écho des savanes, magazine où il publie, en compagnie du dessinateur Jean-Philippe Stassen, Bahamas et Bullwhite.

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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…