« Je m’appelle Stéphane. Ce rendez-vous, j’y vais pour retrouver mon père. »
Avant le virus, Stéphane menait à Lyon la vie tranquille d’une élève bourgeoise en compagnie de son père, éminent épidémiologiste. La pandémie U4 a exterminé en dix jours toute la population, à l’exception des adolescents. Mais Stéphane a une conviction : son père a survécu, protégé par l’armée, et il cherche une solution à la pandémie. Plutôt que de rejoindre le R-Point où la majorité des jeunes s’organisent, sous la supervision des rares militaires survivants, elle préfère rester seule à l’appartement pour attendre le retour de son père… C’est un choix risqué : l’anarchie rampante progresse et plonge peu à peu Lyon dans le chaos… Stéphane ne croit pas à cet étrange rendez-vous à Paris pour les joueurs experts de Warriors of Time, mais les circonstances vont peut-être la faire changer d’avis…
Auteur de U4 (tome 3) : Stéphane
Pierre-Paul Renders est né en 1963 à Bruxelles où il a vécu de 1989 à 2001, mais il est originaire de Montigny-le-Tilleul, dans la région de Charleroi. Il vit actuellement à Hennuyères, entre le Hainaut et le Brabant wallon.
Féru de langues anciennes (latin et grec), il termine en 1984 une licence et agrégation en philologie classique à Université catholique de Louvain. Par intérêt pour la création et la communication audiovisuelles, il entre ensuite l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) de Louvain-la-Neuve, dont il sort avec un diplôme de réalisation en 1989.
C’est avec La tendresse, l’un des courts métrages du film collectif Les sept péchés capitaux, qu’il fait ses premiers pas dans la fiction en 1992. Suivront Thomas est amoureux et Comme tout le monde. Parallèlement, il travaille pour la télévision et réalise plusieurs émissions de Double sept pour la RTBF-Charleroi (1993-94). Entre 1996 et 1998, il dirige divers documentaires et films de montage pour Médecins sans Frontières Belgique, parmi lesquels Sommeil trompeur, un documentaire de 52 minutes sur la maladie du sommeil en Angola coproduit et diffusé par la RTBF. Il pratique aussi la direction d'acteur pour une série télé et anime à l'occasion des stages pour acteurs face à la caméra, notamment au Studio Parallax à Bruxelles.
Depuis 1990, il est également chroniqueur et critique de bandes dessinées pour le Journal du médecin, avec un intérêt tout particulier pour la nouvelle bande dessinée indépendante.
(Biobibliographie actualisée le 11 septembre 2008. TH)
Auteur de U4 (tome 3) : Stéphane
Etoile est un petit garçon perdu, perdu et trouvé il y a six ans maintenant par les membres du petit cirque de Monsieur Balthazar, qui cahote et crapahute dans les campagnes. Il y vit à présent, très heureux avec ceux qu’il considère sa famille. Dans la famille d’Etoile, il y a Papa Zingaro, Maman Carmen, Papa Constantin le géant, Maman Rose, Papa Horace et Monsieur Bulle, le poisson du bocal. Etoile tient beaucoup à son pendentif, qu’il portait quand on l’a trouvé, une belle demi-étoile d’or. Il aime aussi quand Papa Zingaro lui raconte des histoires, quand on s’arrête le soir pour manger ensemble, rire et dire des bêtises qui font du bien, quand il va cueillir des fleurs avec Papa Constantin .. . La vie est belle pour Etoile. Mais un soir, alors qu’il part prendre un bain dans la rivière toute proche, Etoile perd son étoile dans l’eau et il est désespéré. Ses pères et mères se mettent en quatre pour retrouver son trésor, en vain. Et si c’était celui qui vit seul plus loin, le bizarre, le moche, le sûrement méchant homme chien le voleur ? Etoile y pense et ne veut pas y croire. Il veut en avoir le cœur net. On ne présente plus ni Rascal, auteur et illustrateur de livres jeunesse confirmé, ni Peter Elliott, qui a aussi dessiné une bonne vingtaine d’albums à l’Ecole des Loisirs. Ces deux-là se sont associés pour créer ensemble trois albums illustrés avant de se lancer dans la bande dessinée pour enfants. Etoile est une très belle série, où la tendresse et l’humanité des personnages, souvent marginaux, sont une composante essentielle. P. Elliott parvient, par une mise en couleurs subtile et un dessin plus ou moins arrondi ou plus torturé, à rendre compte des différents sentiments du petit garçon, la peur de la nuit et du noir, l’eau qui devient hostile, les cauchemars, le bonheur d’être avec ceux qu’il aime … Une très belle fable sur la puissance de l’amour et sur la peur de l’autre, celui que l’on ne connaît pas et dont on se méfie. Une valeur sûre. Le tome 1 a reçu le prix Tibet…
Ludo est très déçu. Son père, ce héros, cet intrépide policier (en réalité simple planton) n'a toujours pas réussi à attraper Noël Pâques, un dangereux cambrioleur déguisé en père Noël, qui écume la ville au nez (rouge) et à la barbe (blanche) des forces de l'ordre. Ludo, lui, pourrait le coincer, c'est sûr ! Il lui suffirait de faire comme dans les BD de son héros préféré, l'inspecteur Castar Lire la suite La collection « Mille bulles », de l’École des loisirs, que dirige l’écrivain Xavier-Laurent Petit, réédite, dans des albums souples moyen format à petit prix, d’excellentes séries ou one-shot destinés à la jeunesse, publiés quelques années auparavant chez des éditeurs de bandes dessinées. Parmi celles-ci, « Mille Bulles » nous propose Ludo , une série publiée par Dupuis. Après Enquêtes et squelettes et Tranches de quartier, voici donc une troisième aventure de Ludo, un petit garçon très débrouillard, qui voue à son policier de père une grande admiration. Ludo, passionné de bandes dessinées, dévore les aventures de son héros préféré, le fameux inspecter Castar, le policier qui vient à bout de tout et qu’il s’applique à imiter en menant ses propres enquêtes dans la vraie vie. Chaque enquête de Ludo constitue une histoire à part entière, que l’on peut aisément suivre sans avoir lu les autres albums. Comme son père n'est pas parvenu à arrêter un dangereux malfaiteur nommé Noël Pâques, Ludo décide d'intervenir. Sa rencontre avec deux étranges créatures phosphorescentes qui vivent dans les tuyauteries, l'entraîne dans une aventure endiablée que ne renierait pas le fameux Castar. Une histoire à la fois drôle et rafraîchissante, poétique et chaleureuse, où l'on prend autant de plaisir de lire les aventures de Ludo que celles de son héros de papier. Une mise en abîme où l'on ne se perd jamais tant le découpage des récits est intelligemment fait. Le dessin lisible et dynamique…