Nous n’avons jamais cessé de vivre dans la nostalgie de la langue adamique qui prévalait avant ce que nous prenons pour la «catastrophe» de Babel. De sorte que nous nous enfermons dans le dilemme: ou la langue unique, ou le repli sur nos idiolectes particuliers. Pour échapper à cette alternative ruineuse, François Ost décrit ce que pourrait être la troisième voie du multilinguisme et de la traduction. Un vigoureux paradigme s’en dégage qui, au-delà de la question des langues, s’impose…