« Rendez-moi ce jardin / rendez-moi ce pays / où l’air était ivresse / rendez-moi cet olivier avec sa robe de miel / rendez-moi cette vasque d’eau fraîche / où s’ébattait un couple de colombes »
Auteur de Tourne et tourne le vent
En exergue du recueil d’Anne Rothschild, trois vers de l’Ecclésiaste (Quohelet, I, 6) évoquent l’irrémédiable mouvement circulaire du vent et, à l’instar du frontispice dessiné par la poète, annoncent une forme de vertige que les poèmes viendront nourrir. Le vent fou, seul témoin du naufrage qu’il survole sur les eaux bleues du désastre, donne le ton dès le premier texte. S’y inscrit d’emblée la référence aux textes dont Anne Rothschild s’est imprégnée pour construire le recueil comme l’histoire de Noé (Genèse VIII, 6-13), le Cantique des cantiques, Rutebeuf et Villon, des midrashim (exégèses bibliques) et le Coran.La poète inscrit dans ces sources d’inspiration, l’entrelacement des émotions…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…