Terreur (tome 1)

RÉSUMÉ
Sous la Terreur à Paris en 1793, Marie Crossholz (future Mme Tussaud) dirige le Musée de cire de son oncle. Des bourreaux lui permettent contre rétribution de mouler les visages d’aristocrates guillotinés. Une nuit, Marie surprend au musée un intrus qui détruit le moulage de la tête du comte de Vitray. Mais elle s’aperçoit que la tête qui lui avait été confiée n’était en fait pas celle de Vitray.
À PROPOS DES AUTEURS
André-Paul Duchâteau

Auteur de Terreur (tome 1)

André-Paul Duchâteau est né à Tournai en 1925. Il est principalement connu comme romancier, nouvelliste et scénariste de récits policiers. Il entame sa carrière d’écrivain à l’âge de 16 ans lorsque Stanislas-André Steeman édite son premier roman dans la collection « Le Jury ». À partir de 1947, il se consacre pleinement aux scénarios de bandes dessinées. Sa série la plus connue, Ric Hochet, compte 78 albums et est dessinée par Tibet. En 1974, il renoue activement avec le roman policier et publie De 5 à 7 avec la mort. Cette sortie est récompensée par le Grand prix de littérature policière. André-Paul Duchâteau est mort en 2020 à l’âge de 95 ans. Il laisse derrière lui une œuvre imposante constituée de plusieurs centaines de bandes dessinées, autant de nouvelles et une quinzaine de romans.
René Follet

Illustrateur de Terreur (tome 1)


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…