Stella a bientôt 12 ans et pour la première fois de sa vie, elle doit habiter avec son père. Elle réalise alors qu’elle n’est plus la même que lors de la dernière visite de ce dernier. Son corps est en pleine mutation et ses émotions la dépassent. Tout semble plus facile entre son père et sa petite sœur Elena. Elle, elle « déborde ». Elle voudrait retourner en arrière, à l’âge où les adultes ne la mettaient pas en rogne ; à l’âge où son cœur ne s’emballait pas quand Viktor était dans les parages, à l’âge où Solène ne lui créait pas de problèmes. Le point culminant arrive quand Stella découvre qu’elle a ses règles. Elle en parlera finalement avec son papa, mais ça ne sera pas sans difficultés. Elle fera éclater la rancœur qu’elle porte contre lui. Aveuglée tout au long du récit par ses émotions, l’héroïne ne voit pas ce qui se trame dans son dos : père « foireux », sœur, grand-mère, amis, tous sont complices pour lui préparer une surprise qu’elle ne sera pas prête d’oublier.
Autrice de Stella onze ans, presque douze
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